0
couvertures
support
dim
titre
sous-titre
auteur
type
thème
parution
ean
éditeur
collection
rayon
prix
impression à la demande
disponibilité
|
+ oups
|
|
|
larg. |
haut. ? |
titre – + ? | |
auteur – |
type |
thème |
parution + |
ean |
éditeur |
collection |
rayon |
prix – |
IAD |
disponibilité? |
x
|
|
|
15,3
|
21,8
|
1284 p.
|
Coffret L’Éprouvette
T
|
|
BD
|
|
2010
29/10/10
|
9782844144188 |
L’Association
|
|
|
BD
-comics
|
39,60 €
39.60
|
|
sur commande ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
Entre janvier 2006 et janvier 2007, La revue
L’Éprouvette a été déterminante pour
L’Association et a considérablement marqué le paysage de la bande dessinée.
Polémique, politique, poétique, cette revue qui s’est affirmée d’avant-garde a tenté,
en un minimum de temps, de débroussailler un maximum de problématiques, quitte
à fâcher beaucoup de monde.
Volontairement sabordée à son n°3, dans la grande
tradition de l’autodissolution des avant-gardes, L’Éprouvette a totalisé en un an 1284
pages, dans un champ laissé depuis quasiment désert : la réflexion critique autour
de la bande dessinée. À l’occasion des 20 ans de L’Association et en parallèle à
l’opération de librairie concernant 20 livres, il a paru essentiel de faire recirculer les
trois numéros de cette revue, jalon essentiel de L’Association, à un prix préférentiel.
|
x
|
|
|
16,5
|
24,5
|
365 p.
|
Persépolis
T
|
Satrapi Marjane B Elle est née à Rasht, le 22 novembre 1969, dans une famille aristocratique iranienne proche des idées communistes. A l’âge de 14 ans, ses parents décident de l’envoyer en Autriche afin de lui épargner l’oppression du régime islamique. Elle y décroche son bac puis décide de faire les Beaux-arts de Téhéran, où elle obtient une maîtrise de communication visuelle. Arrivée en France pour devenir graphiste, elle entre à l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Elle monte ensuite à Paris. À l’atelier des Vosges, elle rencontre des dessinateurs comme Christophe Blain, Emile Bravo, David B. ou Joann Sfar qui lui transmettent le goût de la bande dessinée.
Elle publie les quatre tomes de Persepolis, entre 2000 et 2003, dans lesquels elle raconte sa propre vie en Iran dans les années 1970-80. Elle publie ensuite Broderies en 2003, puis Poulet aux prunes, en 2004, qui obtient le prix du meilleur album au festival d’Angoulême. En 2005, elle adapte, avec Vincent Paronnaud, les tomes de Persepolis au cinéma, sous la forme d’un film d’animation en noir et blanc. Le film obtient le Prix du Jury au festival de Cannes 2007 et deux Césars l’année suivante (meilleur premier film et meilleure adapation), ainsi qu’une nomination à l’Oscar 2008 du meilleur film d’animation. Depuis le début de l’année 2009, elle travaille de nouveau avec Vincent Paronnaud sur l’adaptation au cinéma de son livre Poulet aux prunes qui, cette fois, ne sera pas un dessin animé. |
BD
|
société
|
2007
10/04/07
|
9782844142405 |
L’Association
|
|
|
BD
-roman graphique
|
33,00 €
33.00
|
|
épuisé
|
AA
AA
Ce livre rassemble les quatre volumes de Persepolis.
|
x
|
|
|
16
|
24,5
|
328 p.
|
La guerre d’Alan - intégrale
T
|
Guibert Emmanuel B Dessinateur et scénariste de bande dessinée, né en 1964 à Paris.
Après de courtes études à l’ENSAD, il entreprend un album ambitieux retraçant la montée du nazisme en Allemagne dans les années trente, Brune, tout en exerçant comme illustrateur et story-boarder. L’album, d’une grande virtuosité technique, paraîtra en 1992, après sept ans de travail. Son apparition dans la revue Lapin et sa participation à l’atelier des Vosges, en compagnie de Frédéric Boilet, Émile Bravo, Christophe Blain ou Joann Sfar, marquent une évolution de son style plus épuré au service de récit vécu. Style qu’il inaugure avec La Guerre d’Alan (prépublié dans Lapin) qui raconte les souvenirs d’Alan Ingram Cope, soldat américain de la Seconde Guerre mondiale installé en France, et qu’il poursuit avec Le Photographe d’après des entretiens avec Didier Lefèvre, parti en Afghanistan dans les années 80.
Parallèlement, il crée plusieurs séries à succès, notamment Sardine de l’espace et Les Olives noires avec Joann Sfar et La Fille du professeur. Il a été en 2007 lauréat de la Villa Kujoyama. De cette récompense naîtra l’album Japonais en décembre 2008. |
BD
|
|
2012
15/06/12
|
9782844144508 |
L’Association
|
|
Ciboulette
|
BD
-roman graphique
|
28,00 €
28.00
|
|
sur commande ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
Lorsque Emmanuel Guibert rencontre Alan I. Cope sur les plages de l’île de Ré, il ne se doute pas qu’il consacrera douze ans de sa vie à cet homme extraordinaire et humble, qui, comme nombre de jeunes américains de son époque, fut enrôlé dans l’armée et traversa l’Europe pour y faire la guerre. Emmanuel Guibert a patiemment enregistré Alan lui racontant son périple, la vie de soldat et les à-côtés de la guerre, loin de la violence des combats. On le suit au gré de ses voyages en France et en Allemagne, de ses rencontres, amicales et littéraires qui auront une influence déterminante sur sa vie d’adulte.
En 2009, l’achèvement de La Guerre d’Alan avait été célébré par un grand livre luxueux, désormais épuisé, qui faisait la part belle à la virtuosité du dessinateur. Ce classique de L’Association et de la bande dessinée sort aujourd’hui dans la collection Ciboulette, augmenté d’un cahier photos de vingt pages.
|
x
|
|
|
24
|
34,5
|
304 p.
|
La guerre d’Alan - monovolume
|
Guibert Emmanuel B Dessinateur et scénariste de bande dessinée, né en 1964 à Paris.
Après de courtes études à l’ENSAD, il entreprend un album ambitieux retraçant la montée du nazisme en Allemagne dans les années trente, Brune, tout en exerçant comme illustrateur et story-boarder. L’album, d’une grande virtuosité technique, paraîtra en 1992, après sept ans de travail. Son apparition dans la revue Lapin et sa participation à l’atelier des Vosges, en compagnie de Frédéric Boilet, Émile Bravo, Christophe Blain ou Joann Sfar, marquent une évolution de son style plus épuré au service de récit vécu. Style qu’il inaugure avec La Guerre d’Alan (prépublié dans Lapin) qui raconte les souvenirs d’Alan Ingram Cope, soldat américain de la Seconde Guerre mondiale installé en France, et qu’il poursuit avec Le Photographe d’après des entretiens avec Didier Lefèvre, parti en Afghanistan dans les années 80.
Parallèlement, il crée plusieurs séries à succès, notamment Sardine de l’espace et Les Olives noires avec Joann Sfar et La Fille du professeur. Il a été en 2007 lauréat de la Villa Kujoyama. De cette récompense naîtra l’album Japonais en décembre 2008. |
BD
|
guerre
|
2009
22/10/09
|
9782844143143 |
L’Association
|
|
|
BD
-roman graphique
|
38,60 €
38.60
|
|
épuisé
|
AA
AA
|
x
|
|
|
16,5
|
24,5
|
302 p.
|
Entretiens avec Lewis Trondheim
T
|
Trondheim Lewis B (1964 — ) C’est en assistant à un colloque sur la bande dessinée en 1987 qu’il entrevoit les multiples possibilités de ce médium.
Une carrière aussi prolifique qu’innovante débute alors : à la fois cofondateur des éditions L’Association, auteur d’une centaine de livres-parmi lesquels les séries Donjon et Lapinot - puis directeur de la collection (" ; Shampooing" ; aux Editions Delcourt, Trondheim est sur tous les fronts. Élevé en 2005 au rang de Chevalier des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture, il a aussi été élu par ses pairs Grand Prix de la Ville d’Angoulême en 2006.
Il est régulièrement invité aux quatre coins du monde pour parler de ses œuvres, et c’est ainsi qu’il tombe simultanément sous le charme d’Appollo et de l’île de la Réunion, mais plus de l’île de la Réunion tout de même. , Groensteen Thierry B (Bruxelles 1957 — ) Docteur en Lettres modernes, il a dirigé les Cahiers de la bande dessinée dans les années 1980 et le Musée de la bande dessinée d’Angoulême dans les années 1990. Fondateur de la revue Neuvième Art et des éditions de l’An 2, il poursuit aujourd’hui son travail d’éditeur au sein du groupe Actes Sud. Aux Impressions Nouvelles, il a déjà publié La Bande dessinée, mode d’emploi . Parole de singe est son premier roman. Il vit en Charente depuis 1989. |
entretien
|
|
2020
10/01/20
|
9782844147691 |
L’Association
|
|
|
Littérature
|
26,00 €
26.00
|
|
sur commande ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
Devenu l’un des auteurs emblématiques de la "nouvelle bande dessinée" , et avec plus de 160 livres à son actif, Lewis Trondheim s’est essayé à tous les genres. Il est aussi membre fondateur de l’Oubapo (Ouvroir de bande dessinée potentielle), cofondateur de l’Association, et dirige la collection "Shampooing" aux éditions Delcourt. Il a contribué à la création du SNAC BD (syndicat des auteurs de bande dessinée) et a inventé le "Fauve" devenu la mascotte du festival d’Angoulême, manifestation qui l’a couronné de son Grand Prix en 2006.
Cette carrière d’une richesse remarquable le place au carrefour de toutes les évolutions récentes de la bande dessinée. D’habitude peu enclin aux interviews et aux apparitions médiatiques, Lewis Trondheim s’est cette fois longuement entretenu avec Thierry Groensteen, théoricien et historien de la bande dessinée, et ami de longue date. Le texte qui en résulte éclaire non seulement un parcours artistique aux avant-postes de la création contemporaine, mais également une personnalité intègre, un esprit agile et inquiet, un tempérament joueur.
Ce recueil d’entretiens, illustré de nombreux documents rares ou inédits fait le bilan - provisoire - d’une carrière étonnamment féconde. Enrichi du témoignage d’une dizaine de proches de Lewis, cet ouvrage est paru à l’occasion de l’exposition rétrospective "Lewis Trondheim fait des histoires" présentée au musée de la Bande dessinée d’Angoulême de janvier à mai 2020.
|
x
|
|
|
16,5
|
24,5
|
224 p.
|
Une demi-douzaine d’elles
T
|
Dalle-Rive Fanny, Baraou Anne B (Bordeaux 1965 — ) Créatrice de bande dessinée française.
Elle participe à l’OuBaPo et collabore avec la maison d’édition L’Association. Elle crée notamment des bandes dessinées sous contrainte artistique volontaire à la manière de l’Oulipo. Anne Baraou fait partie du groupe fondateur, constitué en 1992. Elle est également cofondatrice avec Pascale Bougeault et C. Chalmeau des éditions Hors Gabarit, micro maison d’édition de 1990 à 1995. Dans le cadre de l’OuBaPo, Baraou et Vincent Sardon conçoivent Coquetèle, une bande dessinée en dés. En 2005, Baraou est commissaire de l’exposition OuBaPo au CNBDI d’Angoulême.
En 2002, avec Fanny Dalle-Rive, Baraou publie Une demi-douzaine d’elles, « une mini-série en six volets sur les heurs et malheurs de jeunes femmes contemporaines ».
En 2010 paraît Gloire aux trottoirs !, premier volet de la série Back in Town (retour en ville) dessiné par Nicolas Hubesch. Toujours en 2010 paraît Les Plumes, sur un dessin de François Ayroles, et un deuxième volume en 2012.
En octobre 2012 paraît Cul nul (Éditions de l’Olivier & Cornelius), avec de nouveau Fanny Dalle-Rive au dessin. |
BD
|
femmes
|
2009
28/08/09
|
9782844143112 |
L’Association
|
|
|
BD
|
22,40 €
22.40
|
|
sur commande ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
Ce recueil ressemble les six volumes de la série mettant en scène les chroniques des personnages féminins (Armelle Naïve, Marine Sex, Michèle Roman, Véra Haine, Ugoline Saine et Isab Abus) de l’adolescence à la quarantaine.
|
x
|
|
|
24
|
32
|
200 p.
|
On m’appelle l’avalanche
T
|
Masse B (Gap 1948) Artiste français. Au début des années 1970, il se fait tout d’abord connaître grâce à ses sculptures, puis se tourne vers l’animation et la bande dessinée.
L’univers poétique de Masse, est servi par un graphisme inédit où les scènes sont créées au moyen de trames, ainsi que par un travail subtil sur le relief, le cadre et les perspectives1.
C’est surtout à partir de l’album Les Deux du balcon (1985), que Masse met l’accent sur les sujets scientifiques : physique, astrophysique, cosmologie, chaos, mécanique quantique, etc. et les extrapole avec fantaisie dans un univers nonsensique, poétique et jubilatoire.
L’univers à la fois érudit et décalé de Masse est salué et apprécié par ses pairs et par des scientifiques. Les personnages anonymes et saugrenus qu’il met en scène, avec leurs gros nez, leurs chapeaux et leurs manteaux, « obsolètes en tout » évoluent dans un monde parallèle où les codes sont surprenants. Frémion affirme qu’une œuvre forte ne parle qu’à postériori et que l’œuvre de Masse « caractérisera notre temps aussi sûrement que Callot, Le Caravage ou Daumier ».
À la fin des années 1980, Masse délaisse la bande dessinée et se consacre à la sculpture. Depuis 2007, Masse expose ses œuvres, réédite ses planches et ses albums et publie des ouvrages originaux.
source : Wikipedia |
BD
|
|
2007
12/03/07
|
9782844142306 |
L’Association
|
|
|
BD
-roman graphique
|
27,40 €
27.40
|
|
présent à Plume(s)
|
AA
AA
Il était temps que Francis Masse, auteur difficile mais unanimement considéré comme l’un des plus importants des décennies 1970-80, redevienne enfin disponible en librairie !
Paru en deux volumes aux Humanoïdes Associés en 1983, On m’appelle l’avalanche est le plus long récit de Masse, d’une densité exceptionnelle tant en texte qu’en signes graphiques. Une fable absurdo-bureaucratique magnifique et prophétique.
|
x
|
|
|
22
|
29
|
200 p.
|
Oui mais il ne bat que pour vous
T
|
Pralong Isabelle |
BD
|
|
2011
10/10/11
|
9782844144331 |
L’Association
|
|
Eperluette
|
BD
|
22,40 €
22.40
|
|
sur commande ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
En 2008, Isabelle Pralong obtenait à Angoulême le Prix Essentiel Révélation pour L’Eléphant aux éditions Vertige Graphic. L’originalité et la sensibilité de cette jeune dessinatrice suisse passe un cap supplémentaire avec ce deuxième livre, encore plus atypique et audacieux : Oui, mais il ne bat que pour vous est la strophe finale du poème Pièce de cœur de Heiner Müller, dont chaque strophe forme l’intertitre de chaque chapitre.
L’ouvrage alterne des scènes autobiographiques de la "vraie vie", réalistes et croustillantes, et des scènes fantasmatiques de la "vie imaginaire" qui elles, se basent sur la fable bouddhiste selon laquelle pour se réaliser, il faut attraper son "singe intérieur" et pouvoir s’asseoir et boire le thé avec lui.
|
x
|
|
|
16,5
|
24,5
|
192 p.
|
XX/MMX
T
|
|
BD, recueil
|
|
2010
31/05/10
|
9782844144003 |
L’Association
|
|
|
BD
-comics
|
20,30 €
20.30
|
|
sur commande ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
A l’occasion des vingt ans de L’Association, chaque auteur lié à cette dernière a extrait de ses archives une planche représentative de son lien avec elle, puis a réalisé une nouvelle planche citant, déclinant, déformant ou complétant cette ancienne planche.
|
x
|
|
|
16,5
|
24,5
|
176 p.
|
Pyongyang
|
Delisle Guy B Il est né en 1966 à Québec. Il suit des études d’arts plastiques et d’animation et embarque pour l’Europe en 1988. Il entame alors une carrière d’animateur, métier qu’il exercera pendant dix ans, avant de réaliser son propre court-métrage, Trois Petits Chats. Il publie ses premiers albums à l’Association : outre Shenzhen, un récit de voyage lié à son métier d’animateur, citons Aline et les autres, remarquable exercice de style, proche de son travail en animation, suivi en 2001 par Albert et les autres.
Par ailleurs, Guy Delisle n’hésite pas à s’aventurer dans d’autres univers avec la série humoristique Inspecteur Moroni ou Louis à la plage et Louis au ski, deux récits autobiographiques pleins de charme et sans parole. Par son regard, à la fois acéré et bienveillant, sur une culture étrangère, Chroniques birmanes constitue le prolongement de la démarche initiée avec Shenzhen et Pyongyang et poursuit la série d’ouvrages que Guy Delisle a consacrés à ses voyages en Asie. |
BD
|
Corée
|
2003
14/06/03
|
9782844141132 |
L’Association
|
|
|
BD
-doc
|
24,00 €
24.00
|
|
sur commande ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
|
x
|
|
|
16
|
24,5
|
160 p.
|
L’enfance d’Alan
T
|
Guibert Emmanuel B Dessinateur et scénariste de bande dessinée, né en 1964 à Paris.
Après de courtes études à l’ENSAD, il entreprend un album ambitieux retraçant la montée du nazisme en Allemagne dans les années trente, Brune, tout en exerçant comme illustrateur et story-boarder. L’album, d’une grande virtuosité technique, paraîtra en 1992, après sept ans de travail. Son apparition dans la revue Lapin et sa participation à l’atelier des Vosges, en compagnie de Frédéric Boilet, Émile Bravo, Christophe Blain ou Joann Sfar, marquent une évolution de son style plus épuré au service de récit vécu. Style qu’il inaugure avec La Guerre d’Alan (prépublié dans Lapin) qui raconte les souvenirs d’Alan Ingram Cope, soldat américain de la Seconde Guerre mondiale installé en France, et qu’il poursuit avec Le Photographe d’après des entretiens avec Didier Lefèvre, parti en Afghanistan dans les années 80.
Parallèlement, il crée plusieurs séries à succès, notamment Sardine de l’espace et Les Olives noires avec Joann Sfar et La Fille du professeur. Il a été en 2007 lauréat de la Villa Kujoyama. De cette récompense naîtra l’album Japonais en décembre 2008. |
BD
|
société américaine
|
2012
20/09/12
|
9782844144553 |
L’Association
|
|
Ciboulette
|
BD
-roman graphique
|
19,00 €
19.00
|
|
prochainement à Plume(s) ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
En 1994, Emmanuel Guibert, alors en vacances, rencontre par hasard Alan Ingram Cope, un américain retiré sur l’île de Ré. C’est le début d’une profonde amitié entre ce retraité de 70 ans, et le dessinateur âgé d’alors 30 ans. Très vite, Alan, en fabuleux conteur, se met à raconter sa vie à un Emmanuel Guibert émerveillé.
Après La Guerre d’Alan, consacré aux périples du jeune soldat Alan durant la seconde Guerre Mondiale, Emmanuel Guibert s’attache à retranscrire ses souvenirs d’enfance de 1925 à 1936. L’Enfance d’Alan est aussi un formidable témoignage sur la vie quotidienne aux États-Unis avant-guerre. On y découvre la vie d’une famille ordinaire, humble, et l’éveil d’un enfant à l’existence. Dans la description des jeux avec les enfants du voisinage, des moments vécus en famille, ce travail de mémoire touche à l’universel. Le talent de conteur d’Alan, et la grâce du dessin d’Emmanuel Guibert, apportent à ce témoignage une douceur pleine de l’innocence de l’enfance, et de la joie du souvenir.
|
x
|
|
|
16,5
|
24,5
|
144 p.
|
La vie secrète des jeunes II
T
|
Sattouf Riad B (1978 — ) Né à Paris d’un père syrien et d’une mère française, il déménage juste après sa naissance en Algérie. Durant les dix premières années de sa vie, il habite également en Lybie puis en Syrie. Après avoir reçu une éducation musulmane dans une école de village, il revient en France en sixième et découvre le fossé séparant l’éducation arabe et occidentale. N’ayant strictement aucun succès avec les filles, il dessine de plus en plus jusqu’à en faire son activité principale. Il obtient néanmoins son bac et poursuit des études d’arts appliqués, puis de cinéma d’animation aux Gobelins à Paris. Il réalise durant cette période une série de bandes dessinées de commande pour les éditions Delcourt et des illustrations pour divers éditeurs jeunesse... En 2002, il présente aux éditions Dargaud le projet Les Pauvres Aventures de Jérémie, racontant les aventures rocambolesques d’un franco-libyen et de ses amis, pour qui la banalité n’est pas accessible. Trois tomes paraissent dans la collection Poisson Pilote entre 2003 et 2005. Toujours chez Dargaud, paraît le one-shot No sex in New York en 2004. Sattouf publie également aux éditions Bréal ( Manuel d’un puceau ainsi que Ma circoncision, parus respectivement en 2003 et 2004), aux éditions Hachette ( Retour au collège, 2005), aux éditions Audie-Fluide Glacial ( Pascal Brutal, 2006-2009) et chez L’Association ( La Vie secrète des jeunes, entre 2007 et 2010). Il collabore également avec Mathieu Sapin pour l’album Laura et Patrick, paru en 2006 aux éditions Lito. Il participe aux albums collectifs Rire contre le racisme (éditions Jungle) et Vive la politique (chez Dargaud), tous deux en 2006. Riad Sattouf reçoit le Prix René Goscinny 2003 pour le scénario du premier tome des Pauvres Aventures de Jérémie, intitulé Les Jolis Pieds de Florence. En 2010, le troisième tome des aventures de Pascal Brutal est récompensé du prix du meilleur album (Fauve d’or) lors du festival d’Angoulême. En 2009, Riad Sattouf se tourne vers le cinéma : il écrit et réalise le film Les Beaux Gosses, qui recevra le César du meilleur premier film en 2010. |
BD
|
humour
|
2010
17/04/10
|
9782844143952 |
L’Association
|
|
Ciboulette
|
BD
-roman graphique
|
19,30 €
19.30
|
|
épuisé
|
AA
AA
Depuis le premier tome de La Vie Secrète des jeunes en 2007, Riad Sattouf a, entre autres choses, continué à dessiner les exploits de Pascal Brutal, et réalisé un film, Les Beaux Gosses (qui a fait un million d’entrées en France). L’Association lui a réédité Ma Circoncision et Le Manuel du Puceau, dont une version collector se trouve dans le coffret Dvd luxe du film Les Beaux Gosses. Et Riad Sattouf a continué, semaine après semaine, à publier un strip de La Vie Secrète des jeunes dans Charlie-Hebdo, strip devenu l’une des chroniques les plus ravageusement drôles et les plus finement observatrices du comportement de nos jeunes citadins modernes en fin de civilisation. Face à certaines situations embarrassantes, dans la rue, le métro ou les bars, nous savons désormais que nous nous trouvons face à des Vies Secrètes des jeunes. Ce second tome, avec comme il se doit un gaufrage en argent à chaud en couverture, reprend tous les strips parus dans Charlie depuis 2007 et comprendra une préface en bande dessinée de Christophe Blain.
|
x
|
|
|
14,5
|
19
|
140 p.
|
Les amis
T
|
Ayroles François B (Paris 1969 — ) Après un Bac scientifique (1988), il passe une année en fac d’histoire de l’Art (Panthéon-Sorbonne) puis intègre l’atelier bande dessinée de l’école des beaux-arts d’Angoulême (1989-1992).
Son service militaire accompli, il commence à publier professionnellement dans la collection Regards Graphiques des éditions Autrement (Le retour de Dieu, 1994) en même temps qu’il entame une collaboration régulière avec les éditions L’Association, en particulier dans la revue Lapin.
La même année, il intègre l’OuBaPo (Ouvroir de Bande dessinée Pontentielle).
Il se diversifie en publiant pour la jeunesse (Nathan) ainsi que dans la presse (Libération, SVM Mac, Les Inrocks, etc.).
En 2002, il est contacté par Casterman. Il y réalisera Enfer Portatif (2003), puis Le Jeu des Dames (2007), son premier livre en couleur.
En 2003, Denoël Graphic lui propose d’adapter, en collaboration avec Ted Benoit, un scénario de film non réalisé de Raymond Chandler : Playback (2004).
Amateur de jazz et adepte du carnet de croquis, les éditions de l’An 2 publie un recueil de ses dessins En Concert en 2003.
À côté de ses livres à L’Association, François Ayroles collabore à de multiples ouvrages collectifs (Comix 2000, L’Appareil, Les bonnes Manières, Rockstrips, etc.) chez différents éditeurs, ainsi qu’à plusieurs revues internationales (Spoutnik, Strapazin, Internazionale, Black, Spirou etc.). Il participe à de nombreuses expositions (OuBaPo, Toy Comix, Cent pour Cent, etc.) |
BD
|
|
2008
16/04/08
|
9782844142641 |
L’Association
|
|
Cotelette
|
BD
|
13,20 €
13.20
|
|
sur commande ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
Avec Les Amis, Ayroles souhaitait "tordre le cou au concept ringard d’amitié". Juxtaposant des saynètes parallèles où divers personnages tentent de cerner leur "amitié", de devenir "amis" ou d’intégrer des bandes d’ "amis", il décrypte et révèle une somme affolante de réflexes grégaires communs aux humains masculins de notre civilisation malade.
L’humour froid et analytique d’Ayroles atteint des sommets de cruauté et de misanthropie.
|
x
|
|
|
16,5
|
24,5
|
136 p.
|
Le goût de la terre
T
|
Troubs B (né en 1969 dans le sud-ouest de la France) Après des études aux beaux-arts de Toulouse, il poursuit son enseignement graphique à l’École de bande dessinée d’Angoulême d’où il sort diplômé en 1994. Mais l’artiste n’aime pas trop rester dans son atelier. Pour lui, l’important est de découvrir de nouveaux horizons, d’aller à la rencontre des gens. Aussi, ne part-il jamais sans des carnets de taille différentes pour dessiner et un tout petit pour écrire.
Tout commence là, il note assidûment, obsessionnellement peut-être, tout ce qui le fait réagir. Il accumule et, une fois rentré en France, ses récits de voyages deviennent un plaisir pour les lecteurs. Ses livres les ont déjà conduit en Chine, en Australie, à Madagascar, mais aussi dans le Périgord, avec un bouilleur de cru ou dans le champ mitoyen de sa maison en Dordogne pour observer des vaches rêveuses. , Baudoin Edmond B Naissance le 23 Avril 1943 à Nice.
Je suis sorti de l’école à 16 ans. J’ai été "appelé sous les drapeaux" en 1962 et parce que je tirais trop bien au fusil, et qu’on avait besoin de moi pour des concours en France, je ne suis pas parti faire la guerre en Algérie. J’ai travaillé ensuite en "qualité" de comptable pour un Palace de Nice (Le Plaza).
Vers l’âge de 30 ans, l’idée de mourir sans faire du dessin tous les jours de ma vie m’est devenue insupportable. J’ai alors quitté la comptabilité pour retourner dans mon rêve d’enfant. Personne ne m’attendait dans le "monde de l’art", j’étais un peu fou et pauvre pendant une dizaine d’années. (La pauvreté dans les années soixante-dix était plus supportable que celle d’aujourd’hui, il me semble). Aujourd’hui, dans un monde où les borgnes sont rois, je suis célèbre et vit (bien) en faisant des petits mickeys.
Le dessin m’a emmené à la bande dessinée qui m’a fait découvrir le bonheur d’écrire. Je me l’interdisais à cause d’un passé de nullité scolaire dans les domaines de l’orthographe et de la grammaire (merci les correcteurs). Par un chemin compliqué la bande dessinée m’a emmené vers la danse contemporaine, j’ai participé à la création de spectacles avec Béatrice Mazalto et Carol Vanni. La modernité de cet art a grandement influencé mon travail de narration avec les cases et les bulles. La danse m’a fait aimer la musique. J’ai fait des performances avec des musiciens (jazz, rock, et classique).
La bande dessinée m’a fait voyager dans le monde entier pour des conférences, des expositions, des spectacles, des travaux de bandes dessinées. Chine, Inde, Japon, Egypte, Maroc, Liban, Roumanie, Italie, Espagne, Hollande, Suisse, Suède, Russie, Chili, Venezuela, Mexique, Cuba, Brésil, Québec (où j’ai été trois ans professeur dans l’université de Gatineau), le gamin qui n’a eu qu’un CAP d’aide comptable en est tout retourné.
Mon premier "livre" de bande dessinée a été publié en 1981, j’en ai fait depuis, une cinquantaine, plus des travaux d’illustrations de textes adultes et enfants.
J’ai travaillé avec Le Clézio, Fred Vargas, Frank, Jacques Lob, L’abbé Pierre, Céline Wagner, Tahar Ben Jelloun, Philippe Chartron, Carol Vanni, Mircea Cartarescu. Mais la plupart du temps, j’ai été mon propre scénariste.
Certains de mes livres ont eu des prix à Angoulême. "Couma Acco" meilleur Album en 1992, "Le Portrait" meilleur scénario en 1995). Fred Vargas a eu le prix du meilleur scénario en 2000 avec "Les Quatre Fleuves".
J’ai travaillé et je travaille toujours pour différents éditeurs (aujourd’hui principalement pour "L’Association", "Gallimard", "Six Pieds sous Terre" et "Dupuis"). J’ai fait de la bande dessinée pendant deux ans pour les éditions "Kodansha" un éditeur Japonais.
Je peins aussi, dans ce domaine je suis un débutant. Il me faut donc vivre encore longtemps.
Je suis grand père de huit petits-enfants, pour l’instant. |
|
|
2017
15/09/17
|
9782844146892 |
L’Association
|
|
Ciboulette
|
BD
|
19,00 €
19.00
|
|
sur commande ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
NOUVELLE ÉDITION : DESSINS MODIFIÉS PAR TROUBS ET COUVERTURE RÉINVENTÉE
Après Viva la vida, Baudoin et Troubs réalisent ici leur second voyage à deux, carnets en main.
Invités par deux sociologues colombiens impressionnés par la force et l’humanité de leurs reportage à Ciudad Juarez, ils se rendent cette fois en Colombie où ils voyagent en reprenant le même principe.
Pour rencontrer les gens, ils échangent leur portrait contre le récit d’un souvenir.
Ils arrivent à Bogotá avec cette interrogation : qui sont les paysans ? quel est le goût de leur terre ? Et découvrent avec stupeur les séquestrations, les déplacements de populations, la violence de la police et l’implication des guérilleros dans les structures locales. Baudoin et Troubs portent la même attention aux simples paysans qu’aux FARC, avec qui ils discutent longuement.
En filigrane, le lien entre Viva la vida, qui racontait la violence quotidienne de la ville mexicaine de Ciudad Juarez, et Le Goût de la terre, qui s’attache à la destruction de la vie paysanne en Colombie, ce sont les États-Unis et la coca. Cause de tous les affrontements entre narcotrafiquants au Mexique, la coca est la seule chose qu’un paysan peut cultiver et vendre, dans un état de guerre civile permanente.
De cette expérience, Baudoin et Troubs nous offrent un carnet de voyage très riche en rencontres humaines et en réflexions politiques.
|
x
|
|
|
14
|
19
|
136 p.
|
Broderies
T
|
Satrapi Marjane B Elle est née à Rasht, le 22 novembre 1969, dans une famille aristocratique iranienne proche des idées communistes. A l’âge de 14 ans, ses parents décident de l’envoyer en Autriche afin de lui épargner l’oppression du régime islamique. Elle y décroche son bac puis décide de faire les Beaux-arts de Téhéran, où elle obtient une maîtrise de communication visuelle. Arrivée en France pour devenir graphiste, elle entre à l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Elle monte ensuite à Paris. À l’atelier des Vosges, elle rencontre des dessinateurs comme Christophe Blain, Emile Bravo, David B. ou Joann Sfar qui lui transmettent le goût de la bande dessinée.
Elle publie les quatre tomes de Persepolis, entre 2000 et 2003, dans lesquels elle raconte sa propre vie en Iran dans les années 1970-80. Elle publie ensuite Broderies en 2003, puis Poulet aux prunes, en 2004, qui obtient le prix du meilleur album au festival d’Angoulême. En 2005, elle adapte, avec Vincent Paronnaud, les tomes de Persepolis au cinéma, sous la forme d’un film d’animation en noir et blanc. Le film obtient le Prix du Jury au festival de Cannes 2007 et deux Césars l’année suivante (meilleur premier film et meilleure adapation), ainsi qu’une nomination à l’Oscar 2008 du meilleur film d’animation. Depuis le début de l’année 2009, elle travaille de nouveau avec Vincent Paronnaud sur l’adaptation au cinéma de son livre Poulet aux prunes qui, cette fois, ne sera pas un dessin animé. |
BD
|
humour
|
2003
23/01/03
|
9782844140951 |
L’Association
|
|
Côtelette
|
BD
-roman graphique
|
16,00 €
16.00
|
|
sur commande ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
Parallèlement à Persepolis, Broderies de Marjane Satrapi met en scène un florilège d’anecdotes de femmes Iraniennes. Tandis que la jeune Marjane prépare le samovar, les histoires de famille s’enchaînent, horribles ou incroyables, mais toujours drôles et touchantes. Un apparté complémentaire et indispensable à Persepolis.
|
x
|
|
|
16,5
|
24,5
|
136 p.
|
Viva la vida
T
|
Troubs B (né en 1969 dans le sud-ouest de la France) Après des études aux beaux-arts de Toulouse, il poursuit son enseignement graphique à l’École de bande dessinée d’Angoulême d’où il sort diplômé en 1994. Mais l’artiste n’aime pas trop rester dans son atelier. Pour lui, l’important est de découvrir de nouveaux horizons, d’aller à la rencontre des gens. Aussi, ne part-il jamais sans des carnets de taille différentes pour dessiner et un tout petit pour écrire.
Tout commence là, il note assidûment, obsessionnellement peut-être, tout ce qui le fait réagir. Il accumule et, une fois rentré en France, ses récits de voyages deviennent un plaisir pour les lecteurs. Ses livres les ont déjà conduit en Chine, en Australie, à Madagascar, mais aussi dans le Périgord, avec un bouilleur de cru ou dans le champ mitoyen de sa maison en Dordogne pour observer des vaches rêveuses. , Baudoin Edmond B Naissance le 23 Avril 1943 à Nice.
Je suis sorti de l’école à 16 ans. J’ai été "appelé sous les drapeaux" en 1962 et parce que je tirais trop bien au fusil, et qu’on avait besoin de moi pour des concours en France, je ne suis pas parti faire la guerre en Algérie. J’ai travaillé ensuite en "qualité" de comptable pour un Palace de Nice (Le Plaza).
Vers l’âge de 30 ans, l’idée de mourir sans faire du dessin tous les jours de ma vie m’est devenue insupportable. J’ai alors quitté la comptabilité pour retourner dans mon rêve d’enfant. Personne ne m’attendait dans le "monde de l’art", j’étais un peu fou et pauvre pendant une dizaine d’années. (La pauvreté dans les années soixante-dix était plus supportable que celle d’aujourd’hui, il me semble). Aujourd’hui, dans un monde où les borgnes sont rois, je suis célèbre et vit (bien) en faisant des petits mickeys.
Le dessin m’a emmené à la bande dessinée qui m’a fait découvrir le bonheur d’écrire. Je me l’interdisais à cause d’un passé de nullité scolaire dans les domaines de l’orthographe et de la grammaire (merci les correcteurs). Par un chemin compliqué la bande dessinée m’a emmené vers la danse contemporaine, j’ai participé à la création de spectacles avec Béatrice Mazalto et Carol Vanni. La modernité de cet art a grandement influencé mon travail de narration avec les cases et les bulles. La danse m’a fait aimer la musique. J’ai fait des performances avec des musiciens (jazz, rock, et classique).
La bande dessinée m’a fait voyager dans le monde entier pour des conférences, des expositions, des spectacles, des travaux de bandes dessinées. Chine, Inde, Japon, Egypte, Maroc, Liban, Roumanie, Italie, Espagne, Hollande, Suisse, Suède, Russie, Chili, Venezuela, Mexique, Cuba, Brésil, Québec (où j’ai été trois ans professeur dans l’université de Gatineau), le gamin qui n’a eu qu’un CAP d’aide comptable en est tout retourné.
Mon premier "livre" de bande dessinée a été publié en 1981, j’en ai fait depuis, une cinquantaine, plus des travaux d’illustrations de textes adultes et enfants.
J’ai travaillé avec Le Clézio, Fred Vargas, Frank, Jacques Lob, L’abbé Pierre, Céline Wagner, Tahar Ben Jelloun, Philippe Chartron, Carol Vanni, Mircea Cartarescu. Mais la plupart du temps, j’ai été mon propre scénariste.
Certains de mes livres ont eu des prix à Angoulême. "Couma Acco" meilleur Album en 1992, "Le Portrait" meilleur scénario en 1995). Fred Vargas a eu le prix du meilleur scénario en 2000 avec "Les Quatre Fleuves".
J’ai travaillé et je travaille toujours pour différents éditeurs (aujourd’hui principalement pour "L’Association", "Gallimard", "Six Pieds sous Terre" et "Dupuis"). J’ai fait de la bande dessinée pendant deux ans pour les éditions "Kodansha" un éditeur Japonais.
Je peins aussi, dans ce domaine je suis un débutant. Il me faut donc vivre encore longtemps.
Je suis grand père de huit petits-enfants, pour l’instant. |
BD
|
Mexique
|
2011
23/08/11
|
9782844144317 |
L’Association
|
|
ciboulette
|
BD
-doc
|
18,30 €
18.30
|
|
prochainement à Plume(s) ? sous réserve de la disponibilité de l'article chez l'éditeur / le distributeur
|
AA
AA
Ciudad Juarez, située au nord de l’Etat de Chihuahua au Mexique, connaît depuis deux décennies une criminalité qui l’a rendue tristement célèbre. Une longue série de meurtres et de disparitions de femmes a coloré la ville de manière à la faire classer comme une des plus dangereuses au monde.
La façon la plus honnête d’aborder Juarez, pour Baudoin et Troub’s, tous deux très familiers du carnet de voyage, était de partir d’une base simple : "Faire le portrait de ceux qui voudront bien, et leur demander : ’Quel est votre rêve ?’. Dire la vie dans cette ville où on meurt."
Le récit de ce périple à travers la violence évoque le pire comme le meilleur des relations humaines, à travers une collaboration inédite où les styles de Baudoin et de Troub’s se complètent impeccablement.
|
x
|
|
|
22
|
29
|
130 p.
|
Alma
T
|
Braud Claire |
BD
|
|
2014
15/02/14
|
9782844144997 |
L’Association
|
|
EPERLUETTE
|
BD
-comics
|
24,00 €
24.00
|
|
présent à Plume(s)
|
AA
AA
Après l’excellent Mambo (Prix Artemisia 2012), Claire Braud revient enfin avec une nouvelle Eperluette.
Alma, l’héroïne de cette fiction, dirige une petite communauté, qui vit en bordure de la jungle, dans ce qui ressemble bien à un paradis perdu, à l’écart de la civilisation. Leur existence est menacée par l’armée, qui capture leurs buffles pour nourrir ses troupes. Alma partie, de rage, détruire sa ferme, les hommes du village attendent son retour, occupés aux préparatifs d’une soirée d’anniversaire. Tous s’inquiètent pour leur avenir, dans ce pays menacé par l’armée, par les touristes et par la pollution.
Avec ce récit mystérieux et sensuel, au rythme enlevé, Claire Braud confirme, après le ravissement de Mambo, tous les espoirs placés en elle.
|
x
|
|
|
22
|
29
|
128 p.
|
L’an 01
T
|
Doillon Jacques, Gébé B De son vrai nom Georges Blondeaux, Gébé est né en 1929 à Villeneuve-Saint-Georges, dans la banlieue sud-est de Paris. Il a été pendant quinze ans le rédacteur en chef du mensuel " Hara-Kiri ", puis le directeur de " Charlie Hebdo " jusqu’à sa mort en avril 2004. Auteur d’une vingtaine de livres dessinés, il a également écrit et réalisé des films, dont " L’An 01 ", avec Jacques Doillon, Jean Rouch et Alain Resnais. Il a créé des sketches pour la radio : RTL, France Culture, et pour la télévision : " Les Guignols de l’info ", " Merci Bernard ", " Palace ". Ses chansons ont été interprétées notamment par Juliette Gréco et Yves Montand. |
|
alternatives, utopie
|
2014
14/11/14
|
9782844145208 |
L’Association
|
|
|
Politique et société
-alternatives
|
28,00 €
28.00
|
|
manquant sans date
|
AA
AA
Comment présenter L’An 01 ? Est-ce une bande dessinée de Gébé, un film de Jacques Doillon, un mouvement, une utopie ?
En 1970, Gébé publie ses premières planches, et dans Charlie Hebdo l’aventure commence.
Le premier livre qui les recueille paraît un an plus tard. Ensuite, c’est un film, que Jacques Doillon réalise, avec la participation d’Alain Resnais, de Jean Rouch, et de nombreux acteurs et amis : Coluche, Miou-Miou, Gotlib, Stan Lee.
L’An 01, c’est l’envie d’en finir pour de bon, mais sans violence, avec une société morne et matérialiste, vendu comme un horizon indépassable. "On arrête tout", là, maintenant, et on imagine, au fur et à mesure, le monde à venir. Le tout avec poésie et humour, avec une liberté et une joie qui ne manque pas de rafraîchir nos cerveaux engourdis. Pendant toute la durée de réalisation du film, Gébé dessine, dans ses planches, le film en train de se faire, prolonge le travail, répond au lecteur, rend compte de l’enthousiasme général. Le film, c’est l’Utopie en train de se faire, L’An 01 qui commence. La bande dessinée, elle c’est le carnet, la mémoire de cette révolution en marche. Le monde entier participe au film. Le scénario paraît en feuilleton dans Charlie Hebdo. Pour la première fois, les planches de Gébé et le film de Jacques Doillon seront disponibles de conserve. Écologie, amour, refus des rapports marchands, réinvention de soi et de la société : et si L’An 01 commençait pour de bon ?
|
x
|
|
|
16,5
|
24,5
|
124 p.
|
Le goût de la terre
T
|
Troubs B (né en 1969 dans le sud-ouest de la France) Après des études aux beaux-arts de Toulouse, il poursuit son enseignement graphique à l’École de bande dessinée d’Angoulême d’où il sort diplômé en 1994. Mais l’artiste n’aime pas trop rester dans son atelier. Pour lui, l’important est de découvrir de nouveaux horizons, d’aller à la rencontre des gens. Aussi, ne part-il jamais sans des carnets de taille différentes pour dessiner et un tout petit pour écrire.
Tout commence là, il note assidûment, obsessionnellement peut-être, tout ce qui le fait réagir. Il accumule et, une fois rentré en France, ses récits de voyages deviennent un plaisir pour les lecteurs. Ses livres les ont déjà conduit en Chine, en Australie, à Madagascar, mais aussi dans le Périgord, avec un bouilleur de cru ou dans le champ mitoyen de sa maison en Dordogne pour observer des vaches rêveuses. , Baudoin Edmond B Naissance le 23 Avril 1943 à Nice.
Je suis sorti de l’école à 16 ans. J’ai été "appelé sous les drapeaux" en 1962 et parce que je tirais trop bien au fusil, et qu’on avait besoin de moi pour des concours en France, je ne suis pas parti faire la guerre en Algérie. J’ai travaillé ensuite en "qualité" de comptable pour un Palace de Nice (Le Plaza).
Vers l’âge de 30 ans, l’idée de mourir sans faire du dessin tous les jours de ma vie m’est devenue insupportable. J’ai alors quitté la comptabilité pour retourner dans mon rêve d’enfant. Personne ne m’attendait dans le "monde de l’art", j’étais un peu fou et pauvre pendant une dizaine d’années. (La pauvreté dans les années soixante-dix était plus supportable que celle d’aujourd’hui, il me semble). Aujourd’hui, dans un monde où les borgnes sont rois, je suis célèbre et vit (bien) en faisant des petits mickeys.
Le dessin m’a emmené à la bande dessinée qui m’a fait découvrir le bonheur d’écrire. Je me l’interdisais à cause d’un passé de nullité scolaire dans les domaines de l’orthographe et de la grammaire (merci les correcteurs). Par un chemin compliqué la bande dessinée m’a emmené vers la danse contemporaine, j’ai participé à la création de spectacles avec Béatrice Mazalto et Carol Vanni. La modernité de cet art a grandement influencé mon travail de narration avec les cases et les bulles. La danse m’a fait aimer la musique. J’ai fait des performances avec des musiciens (jazz, rock, et classique).
La bande dessinée m’a fait voyager dans le monde entier pour des conférences, des expositions, des spectacles, des travaux de bandes dessinées. Chine, Inde, Japon, Egypte, Maroc, Liban, Roumanie, Italie, Espagne, Hollande, Suisse, Suède, Russie, Chili, Venezuela, Mexique, Cuba, Brésil, Québec (où j’ai été trois ans professeur dans l’université de Gatineau), le gamin qui n’a eu qu’un CAP d’aide comptable en est tout retourné.
Mon premier "livre" de bande dessinée a été publié en 1981, j’en ai fait depuis, une cinquantaine, plus des travaux d’illustrations de textes adultes et enfants.
J’ai travaillé avec Le Clézio, Fred Vargas, Frank, Jacques Lob, L’abbé Pierre, Céline Wagner, Tahar Ben Jelloun, Philippe Chartron, Carol Vanni, Mircea Cartarescu. Mais la plupart du temps, j’ai été mon propre scénariste.
Certains de mes livres ont eu des prix à Angoulême. "Couma Acco" meilleur Album en 1992, "Le Portrait" meilleur scénario en 1995). Fred Vargas a eu le prix du meilleur scénario en 2000 avec "Les Quatre Fleuves".
J’ai travaillé et je travaille toujours pour différents éditeurs (aujourd’hui principalement pour "L’Association", "Gallimard", "Six Pieds sous Terre" et "Dupuis"). J’ai fait de la bande dessinée pendant deux ans pour les éditions "Kodansha" un éditeur Japonais.
Je peins aussi, dans ce domaine je suis un débutant. Il me faut donc vivre encore longtemps.
Je suis grand père de huit petits-enfants, pour l’instant. |
BD
|
|
2013
15/11/13
|
9782844144911 |
L’Association
|
|
Ciboulette
|
BD
-roman graphique
|
19,00 €
19.00
|
|
remplacé >>(2017)
|
AA
AA
Après Viva la vida, Baudoin et Troubs réalisent ici leur second carnet de voyage à quatre mains.
Invités par deux sociologues colombiens impressionnés par la force et l’humanité de leur reportage à Ciudad Juarez, ils se rendent cette fois en Colombie à Bogota (en février et mars 2013). Pour rencontrer les gens, ils échangent leur portrait contre le récit d’un souvenir.
Ils arrivent à Bogota avec ces interrogations : Qui sont les paysans ? Quel est le goût de leur terre ? Et découvrent avec stupeur les séquestrations, les déplacements de populations, la violence de la police et l’implication des guérilleros dans les structures locales. Baudoin et Troubs portent la même attention, aux simples paysans, qu’aux FARC avec qui ils discutent longuement. En filigrane, le lien entre Viva la vida, qui racontait la violence quotidienne de la ville mexicaine de Ciudad Juarez, et Le goût de la terre, qui s’attache à la destruction de la vie paysanne en Colombie, ce sont les États-Unis et la coca. Cause de tous les affrontements entre narcotrafiquants au Mexique, la coca est la seule chose qu’un paysan cultive, peut cultiver et vendre, dans un état de guerre civile permanente.
De cette expérience, Baudoin et Troubs nous offrent un carnet de voyage très riche en rencontres humaines et en réflexions politiques.
Préface d’Hector Molano, écrivain colombien.
|
x
|
|
|
16,5
|
24,5
|
122 p.
|
La guerre d’Alan Tome 3
T
|
Guibert Emmanuel B Dessinateur et scénariste de bande dessinée, né en 1964 à Paris.
Après de courtes études à l’ENSAD, il entreprend un album ambitieux retraçant la montée du nazisme en Allemagne dans les années trente, Brune, tout en exerçant comme illustrateur et story-boarder. L’album, d’une grande virtuosité technique, paraîtra en 1992, après sept ans de travail. Son apparition dans la revue Lapin et sa participation à l’atelier des Vosges, en compagnie de Frédéric Boilet, Émile Bravo, Christophe Blain ou Joann Sfar, marquent une évolution de son style plus épuré au service de récit vécu. Style qu’il inaugure avec La Guerre d’Alan (prépublié dans Lapin) qui raconte les souvenirs d’Alan Ingram Cope, soldat américain de la Seconde Guerre mondiale installé en France, et qu’il poursuit avec Le Photographe d’après des entretiens avec Didier Lefèvre, parti en Afghanistan dans les années 80.
Parallèlement, il crée plusieurs séries à succès, notamment Sardine de l’espace et Les Olives noires avec Joann Sfar et La Fille du professeur. Il a été en 2007 lauréat de la Villa Kujoyama. De cette récompense naîtra l’album Japonais en décembre 2008. |
BD
|
|
2008
27/03/08
|
9782844142610 |
L’Association
|
|
|
BD
-historique
|
16,30 €
16.30
|
|
présent à Plume(s)
|
AA
AA
Troisième et dernier volume des transcriptions des souvenirs d’Alan Ingram Cope en bande dessinée. Au récit du soldat américain des années de l’immédiat après-guerre, s’articule une enquête réalisée par E. Guibert en Allemagne sur les traces de son ami disparu, dessinant des lieux parfois inchangés et retrouvant des acteurs et témoins de cette époque de la vie d’Alan.
|