Politique et société-immigration et précarité - Librairie Plume(s)
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  • la boutique en ligne d’EnVies EnJeux
  • 36 rue des Lilas : chambres et tables d’hôtes à Millau, chez Eveline et Jean-Michel.
  • La libraithèque ’le droit à la paresse’, librairie et bibliothèque associative et militante, une adresse indispensable dans le Lot.
  • Le pas de côté une librairie - bistrot à Béziers a dû fermer, hélas ...
  • Naturellement Simples Produits naturels à base de plantes
  • Le Lieu-Dit à Saint Affrique, librairie-café-resto-..., lieu de rencontres incontournable, n’a pas (encore) de site internet : 5 rue de l’industrie / 05 65 99 38 42 ; voir aussi sur le site de Plume(s) : Le Lieu-Dit.
  • L’essentiel librairie — épicerie bio — tartinerie à Marciac (Gers)
  • Construire un monde solidaire
  • Radio-Larzac celle que vous entendez fréquemment à Plume(s) - à moins que ce ne soit :
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  • EnVies EnJeux est la continuité d’Alter’Educ, dans son approche comme dans sa volonté de fonctionner collectivement. Cette équipe, constituée de bénévoles passionné-e-s, dispose depuis septembre 2012 de deux antennes : une à Millau et l’autre à Aubagne.
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x 12 21 121 p. Dernière solution : fuir !
Etre réfugié politique aujourd’hui
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Zamora Marilú doc droits de l'homme, répression 2006 15/06/06 9782748504620 Syros J’accuse Politique et société -immigration et précarité 7,50 € 7.50 épuisé
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Trois témoignages et un dossier complet pour comprendre la situation des réfugiés politiques et l’importance vitale de ce statut.

Quand des menaces de mort ou d’emprisonnement abusif pèsent sur ceux qui luttent pour la liberté, il ne leur reste plus qu’une seule solution : fuir. La France est depuis longtemps l’un des pays qui défendent le droit d’asile. Mais des menaces réelles planent désormais sur cet acquis essentiel de la démocratie.

x 13,5 20 95 p. Mythologie du sans-papiers T Laacher Smaïn essai sans papier 2009 05/08/09 9782846702690 Cavalier bleu »» Politique et société -immigration et précarité 16,00 € 16.00 épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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Etranger indésirable, pour un jour ou pour toujours, le Sans-papiers est un mythe qui participe aux fondements culturels d’une nation.Avec ses héros, ses luttes glorieuses et ses épisodes dramatiques, te mythe du Sans-papiers : renvoie à des enjeux politiques, sociaux et symboliques fondamentaux : qu’est-ce que mener une vie à ta fois ordinaire et non-officielle ? Comment le Sans-papiers et l’Etat s’accommodent-ils, chacun, du légal et de l’illégal, jusqu’à la régularisation, acte de quasi-transsubstantiation par lequel l’Etat transforme l’inconnu en connu, l’innommable en nommable, l’officieux en officiel ?
x 14,8 21 158 p. Tomorrow England ! T Domenjoud Cédric témoignage droits de l'homme, immigration 2008 01/01/08 9782915640618 Les Points sur les i Politique et société -immigration et précarité 15,00 € 15.00 présent à Plume(s)
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Pierre Henry, Directeur Général de France Terre d’Asile, signe la préface du livre de Cédric Domenjoud : Tomorrow England - La situation des migrants 5 ans après Sangatte.

Il y a cinq ans fermait Sangatte et depuis presque rien n’a changé. Cinq ans d’humiliation et de traque, cinq ans de peine, cinq ans de violation des droits humains. Les habitants appellent toujours les migrants "kosovars", tandis que la police perpétue ses incessantes rafles du matin au soir.

Les bénévoles eux, sont fatigués, mais continuent ce qu’ils estiment être juste : soutenir, aider, lutter, agir pour les migrants. A midi les exilés de Calais se bousculent autour de la cabina où les associations ont du mal à fournir suffisamment de repas pour tous. Le sixième hiver approche et près de 300 migrants s’apprêtent à dormir ce soir dans les bois de la zone des Dunes et les parcs de la ville.

J’y suis allé, j’ai vécu trois semaines avec eux le jour comme la nuit, et depuis les migrants de Calais sont devenus une partie de moi. Je ne peux plus envisager de voir passer un mois sans aller là-haut regarder ce qui s’y passe. Ce récit, c’est eux, c’est moi, c’est aussi une insulte à notre bonne conscience.


 

x 14,8 21 128 p. Lettre ouverte aux humanistes en général et aux socialistes en particulier
Nous sommes tous des immigrés, il n’y a que le lieu de naissance qui change...
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Henry Pierre essai immigration, société 2008 22/08/08 9782915640779 Les Points sur les i Politique et société -immigration et précarité 12,90 € 12.90 présent à Plume(s)
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Dans cette lettre ouverte aux humanistes et aux socialistes, Pierre Henry se livre à un plaidoyer pédagogique, efficace et sans concession en faveur d’une vision de l’immigration qui allie respect, solidarité et responsabilité.

Déserté depuis de nombreuses années par la gauche, le thème de l’immigration est instrumentalisé par la droite avec pour objectifs d’attirer les voix des électeurs du Front national, de conquérir le pouvoir et de le conserver. Dans une France en crise d’identité et de confiance, l’utilisation des peurs s’avère dramatique pour l’équilibre si fragile de notre cohésion sociale. Le vivre ensemble mérite pourtant mieux que quelques mythes simplificateurs. Mais que dire, que proposer face à un discours dominant tellement simpliste qu’il semble devenu évidence ? Le plus souvent désarmée, la gauche n’a pu opposer à ce populisme que son angélisme ou son adhésion aux discours de sélection et de sécurité qui sont autant de fausses pistes.

Cette lettre ouverte déconstruit le discours dominant, explique les termes de l’immigration, relève l’ampleur et la nature des défis qui sont à la source des migrations, indique un chemin. Celui d’un humanisme raisonné, force de proposition, fidèle aux valeurs de respect et de solidarité, sûr de son identité. Tel est le sens du message que Pierre Henry veut transmettre à tous ceux qui partagent ce combat.

Pierre Henry est Directeur général de l’organisation France Terre d’Asile, spécialiste des questions de développement, d’immigration et d’asile.

x 15 21 170 p. Les coulisses du village de l’espoir
et l’exclusion leur sera comptée
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Gabel Liliane essai droits de l'homme, exclusion 2008 22/08/08 9782915640731 Les Points sur les i Politique et société -immigration et précarité 14,90 € 14.90 7,40 € épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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Comme dans le précédent ouvrage de Liliane Gabel "Si l’exclusion m’était contée", celui-ci traite également de la gestion de l’exclusion, sur la base d’une nouvelle expérience passionnante au sein de l’équipe éducative d’un village pas comme les autres.

Le défi est loin d’être raisonnable : prouver l’efficacité rapide de cette structure pilote.

Or, il faut du temps aux plus démunis comme à n’importe qui, pour se poser, pour se reconstruire, pour "renaître".

Mais le temps leur est compté.

Tout est compté : les aides financières, les lois…

Illustrés pas des anecdotes piochées dans la vie quotidienne du village, Liliane présente ici ses constats, ses conclusions et propose des esquisses de solutions, en toute humilité.

Elle s’inspire de lectures traitant du même sujet ainsi que de réflexions de Thomas Mur (déjà cité dans le précédent ouvrage) qui remarque : « Dans le monde, il existe des endroits où l’on trouve moins de travail, moins de richesses, moins de logements mais pourtant... moins d’exclusion ».

L’essentiel de la tâche des travailleurs sociaux est d’amener les personnes qui vivaient à la rue à se reconstruire puis, à tisser à nouveau des liens, à aider au nouvel apprentissage d’une vie sociale ordinaire et quotidienne.

C’était exactement le but de ceux qui s’étaient engagés au service des résidents du Village de l’Espoir...

x 15 21 256 p. Si l’exclusion m’était contée T Gabel Liliane essai droits de l'homme 2008 22/08/08 9782915640441 Les Points sur les i Politique et société -immigration et précarité 17,90 € 17.90 présent à Plume(s)
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Refuser la situation inhumaine que vivent certains d’entre nous, « les » sans domicile fixe telle est notre démarche. Nous voulons que soit mis fin à ce scandale, à la honte que cette situation représente pour un pays comme le nôtre.

La Constitution garantit le droit à la dignité, à des moyens convenables d’existence, et nous avons un devoir d’assistance à personne en danger.

Nous n’acceptons plus que les plus fragiles ou les plus pauvres soient laissés au bord de la route.

Il faut rompre avec les solutions provisoires, les logiques d’urgence qui aggravent la précarité et condamnent tant de personnes à une souffrance insupportable, et même parfois à une mort prématurée.

Nous demandons aux pouvoirs publics de mettre en place dès maintenant une politique ambitieuse garantissant l’accès de tous à un vrai logement, afin de garantir la dignité de tous. Ce livre, « Si l’exclusion m’était contée » n’est pas l’histoire des Enfants de Don Quichotte, il est, tout comme nous, une pierre à l’édifice dans la dénonciation des conditions inacceptables de vies des plus défavorisés et les solutions à y apporter.

Liliane, l’auteure, a passé quelques années au Samu Social de Paris et s’engage désormais auprès de l’association « Les enfants de Don Quichotte » avec un dévouement hors du commun, elle est sensible aux autres, et sa pugnacité a redonné de l’espoir à beaucoup d’exclus.

Ce livre se veut aussi l’itinéraire d’une militante aguerrie auprès des sans abri, son apport au Canal Saint-Martin fut considérable, Liliane a toujours le mot juste, elle donne de son temps de son énergie, elles nous offre avec ce livre, le plaidoyer d’une révoltée écrit par une authentique rebelle.

Les rebelles ne sont décidemment pas assez nombreux. On les appelle souvent travailleurs sociaux, militants, sortes de missionnaires chargés du lourd fardeau d’éducation et d’assistance dont se déleste l’État, transferts tout choisis pour s’innocenter des erreurs et des échecs. Ces rebelles suffiront-ils à entraîner les mentalités dans un changement radical ? Liliane veille et ses nombreux amis des Enfants de Don Quichotte avec elle !

Un récit passionnant écrit par une passionnée !

Augustin Legrand - Fondateur de l’association Les Enfants de Don Quichotte

x Plaidoyers pour l’immigration T Girard Bernard B essai immigration 2008 22/08/08 9782915640052 Les Points sur les i Politique et société -immigration et précarité 20,00 € 20.00 épuisé
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Si les français aimaient la France…

Ce qu’en pensent les économistes

Discriminations

Tout le monde est pour la libre circulation des idées et des marchandises, mais dès qu’il s’agit des hommes plus rien ne va. La lutte contre l’immigration (officielle et clandestine) est l’une des constantes des politiques menées depuis une trentaine d’années dans tous les pays démocratiques. Plus qu’une faute, c’est une erreur ! Bien loin d’être un fardeau, l’immigration est un signe de vitalité. Seules les sociétés dynamiques, ambitieuses, tournées vers l’avenir attirent et retiennent les étrangers. A l’inverse de ce que l’on veut trop souvent nous faire croire, les immigrés ne sont ni des parasites ni des voleurs de travail. Où qu’ils s’installent, ils sont source de renouveau culturel et de croissance économique.

Dans ces deux textes, un pamphlet et une série d’entretiens sur la théorie économique contemporaine, Bernard Girard démonte un à un tous les arguments de ceux qui ferment nos frontières et renvoient dans des charters ceux qui viennent vivre et travailler chez nous. Il montre que les immigrés contribuent à la création de richesses dans nos sociétés.

Le combat pour l’immigration s’est longtemps confondu avec la lutte contre le racisme et les discriminations. Ce livre propose un point de vue différent, plus optimiste, plus offensif. C’est une étape importante dans le combat pour la libre circulation des hommes.

x 13 22,5 171 p. Immigrés sous contrôle - septembre 2008 T Fouteau Carine B, Lochak Danièle essai immigration 2008 28/08/08 9782846702119 Cavalier bleu »» Politique et société -immigration et précarité 21,00 € 21.00 épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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Le droit des étrangers : un état des lieux

La liberté de circulation, le droit de vivre auprès de ceux que l’on aime ou de gagner sa vie sont-ils réservés aux habitants des pays riches ?

Au sommaire

Introduction
- Les origines

Hier
- La législation, reflet des politiques d’immigration
- Du contrôle du séjour…
- au contrôle de l’emploi
- Le tournant de 1974
- La continuité derrière les alternances
- Sombre bilan
- La politique Sarkozy : quel changement ?

Faits Récents

Aujourd’hui
- Chapitre I : Entrer en France
La France, l’Europe et l’espace Schengen
Une accumulation d’exigences
La logique du soupçon
Des procédures opaques et arbitraires
Des frontières très contrôlées
Le maintien en zone d’attente
La « crise » du droit d’asile
- Chapitre II : Avoir des papiers
Une question lancinante
Qu’est-ce qui donne droit au séjour ?
L’accumulation des conditions à remplir et des preuves à fournir
Conserver son droit au séjour
La menace de l’éloignement
- Chapitre III : Sous l’œil vigilant de la police
Contrôles
Fichage
Enfermement
Dans le labyrinthe des centres de rétention, reportage au Mesnil-Amelot
Traitements inhumains et dégradants
- Chapitre IV : Travailler
Un droit conditionné
Travailler sans papiers
Des travailleurs choisis, mais « jetables » ?
Immigration choisie et emploi : entretien avec François Brun
Égalité des droits
Emplois fermés
- Chapitre V : Vivre en famille
Se marier
Le regroupement familial : un droit en peau de chagrin
Vivre en famille
- Chapitre VI : Se soigner, se loger, s’instruire
Vivre décemment
Se soigner
Un droit à la santé de plus en plus compromis : entretien avec Antonin Sopena
Se loger
S’instruire
- Chapitre VII : Citoyens, quand même ?
L’absence de droits politiques
L’association des étrangers à la vie publique locale
D’autres formes de citoyenneté

Demain
- Perspectives européennes
- Un autre regard sur l’immigration
- Pour une autre politique
- Immigration et co-développement : entretien avec Madjiguène Cissé
- Quelle ouverture des frontières ?

x 14 21 480 p. Bilal, sur la route des clandestins T Gatti Fabrizio B roman immigration 2008 03/09/08 9782867464799 Liana Levi Politique et société -immigration et précarité 21,00 € 21.00 manquant sans date
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Un faux nom, un petit tube dans lequel sont roulés quelques dollars, de la colle pour masquer ses empreintes digitales, un gilet de sauvetage, trois boîtes de sardines, une grande bouteille d’eau, cela suffit à Fabrizio Gatti pour se glisser dans la peau d’un immigré clandestin, Bilal.

Parti de Dakar pour rejoindre l’Europe, comme le font chaque jour des centaines de migrants, il a traversé le Sahara sur des camions, rencontré des passeurs sans scrupule, des esclavagistes nouveau modèle, des membres d’Al-Qaida et, arrivé au camp de rétention de Lampedusa, il vit le quotidien des demandeurs d’asile. Certains seront renvoyés chez eux, empruntant en sens inverse le chemin à travers le désert.

D’autres, les plus chanceux, seront libérés avec une feuille d’expulsion. Feuille qu’ils se hâteront de déchirer en mille morceaux pour tenter leur chance en Italie, en France, en Allemagne.

Lucide et impitoyable, Bilal est la chronique de la plus grande aventure du troisième millénaire vécue à la première personne par l’auteur et racontée comme un récit. Ce livre exceptionnel a déjà provoqué, à sa sortie en Italie en novembre 2007, un énorme débat sur la situation des immigrés. Nous espérons ouvrir le même débat en France sur ce phénomène de société incontournable. Lauréat du Prix Terzani 2008 (le plus grand prix italien de non-fiction), Bilal a été dans les listes de meilleures ventes en Italie à sa parution à l’automne 2007.


paru en poche en octobre 2010 :

x 14 22 176 p. Les gueux sont des seigneurs T Kerchove (de) Georges B témoignage droits de l'homme 2008 08/09/08 9782870032633 ATD Quart-monde Politique et société -immigration et précarité 12,96 € 12.96 6,40 € épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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Homme de nulle part, Aymé inspire la peur et la méfiance. Anna exècre les humiliations de son enfance et perd toute intimité dans le vain espoir de gagner le respect. André s’entête à plonger dans le monde de la misère qui l’écorche, mais la tendresse l’emportera sur la violence. De dépit, Marcelle boute le feu à sa roulotte la veille de son accouchement. Pourtant, ce furent ceux-là qui les premiers se rassemblèrent au sein du mouvement ATD Quart Monde belge. Leur cri assoiffé de dignité retentit encore et après eux, d’autres l’ont repris en un écho sans fin. Résistants de l’ombre, ils ont fait pâlir la tyrannie. Et la misère est tyrannie.

Georges de Kerchove, né en 1948, avocat au barreau de Bruxelles et membre actif du Mouvement ATD Quart Monde depuis dix-huit ans. Passionné par les droits de l’homme, il a fondé avec d’autres juristes la maison Droit Quart Monde de Bruxelles. Celle-ci est un lieu de réflexion sur la justice et d’action en référence aux plus pauvres. Homme de terrain, il participe au comité des droits de l’homme des sans-logis de la gare centrale à Bruxelles.

x 13 20 126 p. La chasse aux enfants
L’effet miroir de l’expulsion des sans-papiers
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Benasayag Miguel B, del Rey Angélique B pamphlet éducation, sans papier 2008 31/03/08 9782707154538 la Découverte Sur le vif Politique et société -immigration et précarité 10,00 € 10 7,90 € épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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Cet ouvrage est un signal d’alarme lancé par les philosophes Miguel Benasayag et Angélique del Rey, et des membres du Réseau Éducation sans frontières (RESF), confrontés quotidiennement à la réalité de la traque des sans-papiers et de leurs enfants scolarisés en France. Il montre que la politique discriminatoire dont ces derniers sont l’objet a des conséquences beaucoup plus profondes qu’il n’y paraît, puisque c’est la société tout entière qui est traumatisée quand elle est amputée de certains de ses membres : les violences faites aux migrants étant des atteintes à ce qu’ils sont et non à ce qu’ils font, elles provoquent de profonds chocs psychologiques.

Cela vaut en particulier pour les camarades de classe des « enfants chassés », confrontés à d’insupportables contradictions quand les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité sont bafouées au nom d’une certaine conception de l’ordre et de la tranquillité sociale, lorsque des enseignants, des responsables d’établissements ou des parents doivent s’opposer ouvertement aux agents de la force publique qui procèdent aux arrestations ou aux expulsions, quand l’autorité scolaire ou parentale doit contredire une autorité censée assurer la sécurité de tous.

Nourri de nombreux témoignages sur les violences de la « chasse aux enfants » et l’engagement de militants de RESF, ce livre montre que cet engagement au nom de la solidarité active, maintenant pénalisée, relève, au-delà de la conscience morale, beaucoup plus fondamentalement de la possibilité réelle de vivre ensemble.

x 13 20 154 p. Immigration : fantasmes et réalités
Pour une alternative à la fermeture des frontières
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Rodier Claire B, Terray Emmanuel B essai immigration 2008 01/10/08 9782707156358 la Découverte Sur le vif Politique et société -immigration et précarité 10,20 € 10.20 épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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L’idée de ce livre est partie d’un double constat : la référence au respect des droits de l’homme ne suffit pas, ou ne suffit plus, pour remettre en cause les politiques migratoires qui leur portent atteinte. Par ailleurs, beaucoup de contrevérités circulent sur la question des migrations : « l’immigration pèse sur le budget national », « il faut privilégier l’immigration choisie contre l’immigration subie », « l’aide au développement peut interrompre les flux d’émigration », « la lutte contre l’immigration clandestine favorise l’intégration des migrants installés »... Ces idées fausses traduisent une grande méconnaissance de la réalité de l’immigration et de la politique migratoire menée en France par la droite comme par la gauche depuis les années 1970, et plus encore de celle mise en place dans les années 2000 et qui se profile au plan européen.

Face aux fantasmes et aux mensonges, cet ouvrage a pour objectif de poser les bonnes questions, d’analyser les conséquences des politiques menées et de démonter les solutions hâtives, afin de montrer la réalité des situations et de susciter le débat. Il s’adresse aux personnes qui doutent, ébranlées par les discours sécuritaires ou économistes, bien qu’attachées aux principes. Il suggère qu’une politique alternative à la fermeture des frontières n’est pas forcément irréaliste ou utopique.

x 13 22 248 p. A la rue T Vasseur Véronique B, Fresnel Hélène reportage sans papier, société 2008 31/08/08 9782081205369 Flammarion »» Politique et société -immigration et précarité 19,30 € 19.30 présent à Plume(s)
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Pour un salaire de mille euros t’as plus rien.

Même pas un toit. Ils s’appellent Marine, Patrice, Yolaine, Hassan, Paul, Bemba. Ils sont vigiles, serveurs, cantiniers, jardiniers, fonctionnaires. Certains gagnent 1200 € par mois. Comme 50 % de nos concitoyens. Quand on leur parle de la France des petits propriétaires, ils sortent leur revolver. Car ils dorment sur le trottoir, dans des foyers, des caravanes, des squats, des cartons, des tentes. Ce ne sont pas des " marginaux ", et pourtant ils n’ont pas accès à un droit fondamental : le logement.

Ils errent dans les rues de Paris, de la grande banlieue mais aussi à Marseille, Lille, Strasbourg ou Rennes. Ils cachent leur détresse comme ils peuvent pour ne pas perdre leur emploi. Véronique Vasseur et Hélène Fresnel ont décidé de partir à leur rencontre et de les écouter. Pour laisser la parole à ceux qui n’ont guère l’occasion de s’exprimer, raconter le travail des associations, interpeller les pouvoirs publics sur un sujet grave, médiatisé mais jamais vraiment traité, témoigner d’une réalité qui inquiète chacun d’entre nous : on peut avoir un boulot, gagner sa vie, mais se retrouver sans domicile.

Parce que travailler ne suffit plus, voici une enquête sur un autre visage de la France d’aujourd’hui. Sur le monde de demain aussi ?.

x 15 21 240 p. L’invention de l’immigration
revue Agone n°40
T
immigration 2008 31/08/08 9782748900927 Agone Politique et société -immigration et précarité 20,30 € 20.30 présent à Plume(s)
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SOMMAIRE

Éditorial en marge des sirènes du « post-post… » Un travail collectif sur la fabrique des catégories et l’invention de l’immigration, Choukri Hmed & Sylvain Laurens

L’immigration : naissance d’un « problème » (1881–1883), Gérard Noiriel Les discours sur le « problème » de l’immigration se répartissent en deux grands chapitres, constamment mis au centre de l’actualité. Le premier concerne l’entrée et le séjour des étrangers sur le territoire national. Le second touche à la question de l’intégration de ces étrangers (ou de leurs enfants) dans la société française. Je montrerai ici que le mot « immigration » s’est imposé brutalement dans le vocabulaire politique français, au début des années 1880, pour désigner d’emblée ces deux types de préoccupation. C’est à ce moment-là qu’a été inventée la matrice qui a produit et reproduit toutes les polémiques sur le sujet depuis cent vingt-cinq ans.

Organiser l’immigration. Sociogenèse d’une politique publique (1910–1930), Benoît Larbiou La crise économique qui se généralise en France vers 1934 bouleverse le système de régulation de l’immigration : d’essentiellement ouvrière elle va se diversifier. Face à la concurrence réelle ou supposée des étrangers, beaucoup de professions s’engagent dans une logique de réduction des professions et d’exclusion des personnes. La protection du travail national – ou, de façon moins euphémisée, la lutte contre les « métèques » – prend un tour nouveau. La régulation de l’immigration se négocie désormais par secteur d’activité. Mais les cadres de la problématique réformatrice demeurent à l’état latent jusque dans le contexte d’entre-deux-guerres.

La construction du problème de l’émigration. L’élite étatique & l’émigration portugaises vers la France (1957–1974), Victor Pereira Dans la société portugaise aux hiérarchies rigides, les hauts fonctionnaires et les hommes politiques les plus importants ne sont issus que de la moyenne et grande bourgeoisie agricole et des classes moyennes et supérieures urbaines. Certes fortement clivée, c’est tout de même cette minorité qui monopolise la définition de l’intérêt général. Nous décrirons ici comment les employeurs de main-d’œuvre construisirent le « problème de l’émigration », comment sa gestion fut subordonnée à l’intérêt de ces employeurs et, enfin, comment l’appréhension du phénomène migratoire par l’élite administrative et politique évolua durant les années 1960.

« Sonacotra cédera ! » La construction collective d’une identité collective à l’occasion de la grève des loyers dans les foyers de travailleurs migrants (1973–1981), Choukri Hmed Au-delà de la mise en évidence d’un processus de construction identitaire, le retour sur une mobilisation aussi importante et aussi méconnue de l’histoire officielle (nationale) a permis de remettre en cause, s’il le fallait, la perception de l’immigration comme apolitique et dépolitisée. Surtout, l’analyse de la « grève des loyers » souligne à quel point l’élaboration des revendications d’un mouvement social est prisonnière du contexte historique et politique qui le voit émerger. Ainsi, d’une décennie à l’autre, comment le référent de classe fera place aux références religieuse, ethnique ou de genre.

« Les Maliens à l’Élysée ». Chronique d’une visite forcée, Sylvain Laurens Ce coup médiatique qui tombe « à côté » nous renseigne sur la force des normes politiques, étatiques et protocolaires, sur ce qui est dicible et faisable par un homme politique lorsqu’il est question d’immigration. Jamais répétée, cette initiative ne pouvait, en effet, intégrer le répertoire d’actions légitime susceptibles d’être mobilisée par un chef d’État – ne serait-ce que pour s’attirer les faveurs des commentateurs politiques. Elle ne révèle que trop dans quelle mesure l’« immigré » – assigné à résidence – peut être « visité », ou « sollicité », mais difficilement et solennellement « invité »

La mise en image du « problème des banlieues » au prisme de la division du travail journalistique, Jérôme Berthaut Cet article veut restituer le processus de fabrication des images et des discours sur « les banlieues » à travers l’élaboration d’un reportage que nous avons suivie lors d’observations menées dans une rédaction de télévision nationale en 2003. La restitution des différentes phases de production permet d’appréhender simultanément l’impact de la division du travail entre responsables de la rédaction et journalistes « dévolus » aux banlieues, et les opérations de catégorisation successives qui sont appliquées aux « jeunes » interviewés et à leurs discours afin d’incarner un « point de vue de banlieue ».

« Mériter d’être français ». Pensée d’État & expérience de naturalisation, Sarah Mazouz L’usage administratif de la notion de « mérite » se fonde sur la « naturalisation », entendue au sens juridique, comme faveur et non comme droit. En revanche, la manière dont les naturalisés se réfèrent au mérite leur permet de présenter leur naturalisation comme une décision justifiée et fondée sur leurs qualités personnelles. Cet usage révèle des formes de réappropriation par les naturalisés du discours de l’administration. Il met aussi en évidence que, tout en se pensant comme les représentants exemplaires de l’immigration, ils conservent un sentiment persistant d’illégitimité par rapport à ceux qui sont nés français.

Les immigrés du BTP à l’ombre de la « pénurie de main-d’œuvre », Nicolas Jounin Si la pénurie de main-d’œuvre, ni vraie ni fausse, était recréée périodiquement par un système de dévalorisation de la main-d’œuvre dont elle est l’argument ? Son invocation serait un moyen de redoubler symboliquement la précarité du séjour et de l’emploi des immigrés utilisés par le bâtiment : s’il n’est pas à l’ordre du jour de stabiliser et sécuriser ces travailleurs-là, c’est parce qu’ils sont présentés comme des bouche-trous appelés à disparaître avec la résolution, enfin, de la pénurie. Pendant ce temps, un effectif nombreux et constamment renouvelé de travailleurs immigrés contribue à la construction des bâtiments.

LA LEÇON DES CHOSES

« Un monument unique ». Introduction à la tétralogie d’Alfred Döblin Novembre 1918. Une révolution allemande, Michel Vanoosthuyse

« Au commencement était la presse… » Le pouvoir des médias & la rébellion de Karl Kraus : une leçon de résistance pour notre temps ?, Jacques Bouveresse

x 25 16 158 p. Kingsley
carnet de route d’un immigrant clandestin
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Jobard Olivier B, Saugues Florence B récit immigration, sans papier 2006 31/05/06 9782862343938 Marval »» Politique et société -immigration et précarité 26,00 € 26.00 épuisé
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Le dangereux périple d’un immigrant clandestin, retracé dans un carnet de route photographique.

Kingsley retrace le périple d’un Camerounais de vingt-deux ans, traversant en toute illégalité l’Afrique sub-saharienne pour s’embarquer sur un esquif de fortune, et affronter l’Atlantique afin d’entrer clandestinement aux Canaries, territoire espagnol et donc européen, puis en France. Olivier Jobard a accompagné Kingsley tout au long de sa périlleuse aventure et a retracé photographiquement ce que l’on peut considérer comme une épopée des temps modernes.

x 11 18 128 p. Accueillir ou reconduire
Enquête sur les guichets de l’immigration
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Spire Alexis essai immigration 2008 02/10/08 9782912107442 Raisons d’agir Politique et société -immigration et précarité 8,00 € 8.00 présent à Plume(s)
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Un bureau de préfecture, une file d’attente, un espoir – obtenir des papiers. Désormais banale, cette image de l’immigration occulte l’essentiel : ce qui se joue de l’autre côté du guichet. Là, des fonctionnaires examinent les dossiers, jaugent les candidats, statuent sur leur sort. C’est à eux que l’Etat délègue la mise en œuvre de sa politique d’« immigration choisie ». Mais qui sont ces hommes et ces femmes qui décident d’attribuer des papiers ou, au contraire, de reconduire à la frontière ? Comment travaillent-ils ? De quelle latitude disposent-ils dans l’interprétation des règlements ?

Au terme de plusieurs années d’enquêtes dans les coulisses des consulats, des préfectures et des services de la main-d’œuvre étrangère, Alexis Spire dévoile la face cachée de cette machine à trier les étrangers. Ceux qu’on éloigne, et la main-d’œuvre bon marché réclamée par les employeurs. Situés au bas de l’échelle administrative, les personnels chargés l’immigration sont sommés de « faire du chiffre » et de « traquer les fraudeurs ». Cobayes de la « modernisation de l’Etat », ils s’enrôlent dans cette croisade en croyant défendre le modèle social français.

x 15 21 139 p. C’est pas comme si c’était grave T Wirtz David, Clot Anaïs et Henry Alexandra essai société 2008 01/02/08 9782915640625 Les Points sur les i Politique et société -immigration et précarité 15,11 € 15.11 épuisé
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Un livre vrai, un témoignage authentique, un homme à connaitre ! Il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué.

Ce livre est né d’une rencontre entre trois personnes, survenue en avril 2005. Puis d’une confiance mutuelle, construite autour d’une envie commune d’interpeller sur des problèmes de société urgents, sur ce que la plupart des gens voient, mais ne connaissent pas, ou ne veulent pas connaître. Arrêter un passant au coin d’une rue, ou à la sortie du métro, pour lui parler de chômage, de famille, de mal logement, d’amour, de prison, de la vie dans la rue au jour le jour, ce n’est pas si simple. Alors il a fallu écrire un livre.

Tout a commencé à la sortie d’un bistrot, après un débat sur l’exclusion, pendant lequel David était venu partager le récit de sa vie, de ses vies, avec les quelques personnes présentes. Il parlait de la rue, et de son long parcours d’exclusion. Et en faisant cela, il parlait aussi, naturellement, de la société, des hommes et des femmes, et de ce que tout le monde peut vivre ou ressentir. Nous avons alors été persuadés qu’il y avait quelque chose de concret à faire, un projet à construire ensemble. A trois, nous avons donc écrit un bouquin d’actualité, militant. Ou simplement un bouquin pour prendre le temps d’échanger, pour réfléchir, pour pousser un coup de gueule qui n’en est pas un, pour dire « Arrêtez-vous un instant et ouvrez juste les yeux ». Construire des ponts entre les gens, cesser de courir sans se préoccuper de ce qui nous entoure, revenir à l’essentiel, écouter, partager, s’interroger, cogiter… Tenter de nous comprendre. Voilà ce que nous avons voulu faire.

Le fil conducteur du récit, sa colonne vertébrale, c’est une vie, marquée par la rue, et par tout le reste, mise à nu, authentique. Mais c’est aussi une réflexion, une mise à plat. Que l’on prenne ce livre à la deuxième page, à l’avant-dernière, ou à celle du milieu, chaque ligne peut parler à tout le monde, quelles que soient les expériences personnelles des uns et des autres. En effet, chacun, en sa qualité d’être humain, est susceptible de comprendre, même si les vécus individuels sont différents. Parce que ceux que la société qualifie de marginaux sont, avant tout, des hommes qui ont un destin singulier… Comme tout le monde finalement. C’est pourquoi il est aussi question ici, tout simplement, des choses de la vie : la naissance d’un enfant, une rupture sentimentale ou familiale, des abandons, des rencontres, la perte d’un emploi, l’alcool, la dépression, le suicide, composer avec l’image de soi et l’image que les autres ont de nous, les projets, le combat, le refus de se résigner. Ce bouquin peut se donner, se prêter, circuler, et que ceux qui ont envie de le lire le lisent…

David, Anaïs, Alexandra

x 13 19,5 240 p. Autopsie d’un sans-papiers T Las Vergnas Olivier roman sans papier 2009 31/03/09 9782916952147 Passager clandestin Politique et société -immigration et précarité 15,00 € 15.00 épuisé
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On ne naît pas sans-papiers. On le devient.

Je ne sais d’ailleurs pas précisément quand j’ai officiellement rejoint cette grande famille des parias dûment homologués. Je suis né et j’ai grandi dans un pays où les miens n’étaient pas acceptés. En sortant de l’enfance, j’ai compris que mon vrai pays n’existait plus, qu’il n’était qu’un souvenir du passé. Quelque temps plus tard, ma famille est venue se réfugier ici. Nous avons attendu des mois et des mois la réponse à notre demande pour bénéficier du statut de réfugiés. Au début, mes parents pensaient qu’au pays des droits de l’homme, ce n’était qu’une formalité ; les semaines se sont succédé sans résultat. Un jour, ils ont fini par accepter que notre sort était scellé. Tellement scellé qu’ils ont décidé de se cacher avant de finir par se faire rafler.

Entre-temps, il y avait eu les deux années où m’avait été reconnu le droit de préparer mon bac pro. J’avais échoué dans ce lycée professionnel, résolu à attendre heure après heure que le temps s’écoule. Je ne m’imaginais pas du tout découvrir dans cet internat de Seine-et-Marne le goût de la vie. Et pourtant. C’est là que j’ai passé des mois passionnants à fabriquer un petit robot agricole et à me laisser apprivoiser dans un atelier d’écriture. À me construire. C’est là que je me suis pris à espérer en un avenir meilleur pour moi. À espérer, jusqu’à la rafle qui m’a précipité dans les griffes d’Otto.

On ne naît pas avec l’envie d’écrire. Elle survient un jour.

Les circonstances peuvent nous empêcher de nous lancer tout de suite : il m’aura fallu trois ans pour passer à l’acte. Trois ans et le remue-ménage de Samira. Mais c’est surtout à Madame Lepouliguen, ma prof de français, et à son drôle de chignon, que je voudrais dédier les pages qui suivent : c’est l’atelier qu’elle animait dans mon lycée qui m’a donné l’envie et les moyens d’écrire cette autopsie, la mienne : Sirwan, ni saint, ni salaud, simple sans-papiers de vingt-deux ans.

x 11 18 411 p. Les mots de l’immigration T Dufoix Stéphane et Aprile Sylvie dictionnaire immigration, langues 2009 09/03/09 9782701141961 Belin Politique et société -immigration et précarité 8,90 € 8.90 sur commande ?
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Les mots de l’immigration sont aussi ceux de l’exil, de l’accueil ou de l’exclusion.

Ils ont traversé notre histoire et s’inscrivent aujourd’hui de façon brûlante dans notre société. Ils sont ici recensés dans leur diversité et analysés à la lumière de questionnements décisifs.

x 12 19,5 160 p. Entre chagrin et néant
Audiences d’étrangers devant la Juge des libertés et de la détention, mai-septembre 2008
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Cosnay Marie B témoignage immigration, justice, répression, sans papier 2009 12/03/09 9782916010366 Laurence Teper »» Politique et société -immigration et précarité 14,80 € 14.80 épuisé
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De mai à septembre 2008, Marie Cosnay assiste à des audiences d’étrangers présentés au Juge des Libertés et de la Détention de Bayonne.

Juge qui décide de prolonger la rétention de ces étrangers qu’on appelle "sans papiers" dans les Centres de Rétention Administrative. Etrangers venus de pays où ils sont menacés, d’une manière ou d’une autre, et parfois installés en France et en Europe depuis de longues années. Pendant ces audiences, Marie Cosnay note ce qui se passe, ce qui se dit, les faits, les gestes, les paroles. D’assister ainsi à la mise en place d’un système et d’une politique qui brisent les individus la submerge de chagrin et du sentiment du néant.

C’est pour quitter l’espace du chagrin et du néant qu’elle décide d’écrire les récits de ces audiences, de ces moments si particuliers où une personne, saisie dans son rapport avec l’administration et la loi française ou européenne du moment, n’est plus qu’un cas. Marie Cosnay s’efforce, dans son texte, de rendre à cette personne son statut de personne. Et de témoigner, de sa place de témoin chagriné, de sa place d’habitante frontalière, de ce qui, en son nom, en notre nom, se poursuit, en Europe et en France.


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