Politique et société-répression - Librairie Plume(s)
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x 11,5 17,8 160 p. Face à la police / Face à la justice T Escondida Elie B, Timélos Dante B guide répression 2007 01/02/07 9782353460038 Altiplano Agit’prop Politique et société -répression 7,70 € 7.70 épuisé
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4e de couverture :
Quels sont mes droits lors d’une garde à vue ? Dois-je accepter la comparution immédiate ? Comment va se dérouler mon procès ?

Pour vous aider à répondre à ces questions et à organiser votre défense individuelle ou collective, Face à la police / Face à la justice propose une vue d’ensemble des procédures pénales courantes. Ce guide ne s’imagine pas que la procédure pénale représente en quoi que ce soit une garantie absolue pour ceux et celles qui se sont fait arrêter. Mais si la machine répressive est arbitraire, elle doit pourtant agir au nom du droit : connaître celui-ci, c’est apprendre la langue de son ennemi, c’est pouvoir se repérer dans les méandres de ses dispositifs de répression.

Il devient parfois possible d’échapper aux pièges les plus grossiers et d’user de tous les moyens, même légaux, pour s’en sortir « au mieux ».
Élie Escondida & Dante Timélos.

L’ouvrage :
Face à la police / Face à la justice couvre l’ensemble de la procédure pénale, de l’arrestation ou du contrôle d’identité jusqu’à l’application des peines, en passant par les perquisitions, les fouilles, la garde à vue, le procès, l’appel et les différents fichiers (empreintes génétiques, STIC, etc.). L’instruction n’est évoquée que pour éviter les confusions avec les procédures plus simples. On trouvera dans ce livre toutes les informations nécessaires sur la comparution immédiate ou les autres procédures rapides, qui représentent plus des deux tiers des affaires jugées par les tribunaux correctionnels.

Les auteurs :
Ce ne sont pas Élie Escondida et Dante Timélos qui se sont intéressés au droit, c’est le droit qui s’est intéressé à eux ou à leurs proches. Confrontés au besoin de se défendre collectivement face à la répression, ils ont acquis les connaissances juridiques nécessaires afin de ne pas être totalement dépendants des avocats et de posséder une vision d’ensemble des rouages de la machine judiciaire. Ces connaissances, ils estiment à présent qu’il est indispensable de les approfondir et de les partager aussi largement que possible dans un langage compréhensible par tous.

Argumentaire :
Arrestations arbitraires ou ciblées, imputations de violences ou de dégradations, fichage génétique… la procédure judiciaire est devenue un moyen privilégié pour réprimer les mouvements qui contestent l’ordre établi. Tout militant doit donc être en mesure d’assurer sa défense, individuellement ou collectivement. Car la machine répressive, pour arbitraire qu’elle soit, doit pourtant agir au nom du droit : connaître celui-ci, c’est apprendre la langue de son ennemi, c’est décrypter son idéologie pour pouvoir se repérer dans les méandres de ses dispositifs de répression.
Or les vade-mecum existants se restreignent aux rapports de l’interpellé avec les forces de police, le fonctionnement de l’institution judiciaire n’étant décrit qu’à destination des professionnels ou des étudiants.
Face à la police / Face à la justice, véritable « guide de self-défense juridique », entend combler ce manque : y figure tout ce qui est nécessaire pour se repérer dans les procédures les plus courantes devant le tribunal correctionnel, des conseils concernant la garde à vue valables pour tous les types d’enquête, etc.
Rédigé par des non-spécialistes afin de le rendre accessible à tous sans connaissance juridique préalable, Face à la police / Face à la justice a été scrupuleusement relu par des juristes et des avocats spécialistes en droit pénal.

x 14 21 174 p. Portrait physique et mental du policier ordinaire T Rajsfus Maurice B essai répression, société 2008 09/05/08 9782352270447 Après la Lune Politique et société -répression 14,00 € 14.00 épuisé
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Au risque de passer pour des débiles profonds, faisons un rêve. Et si le policier protégeait le faible contre le fort, le pauvre contre le riche, l’exploité contre l’exploiteur, les militants des Droits de l’Homme contre les tenants du pouvoir fort ? Comment réagirait le monde policier si on lui expliquait que la démocratie est bien plus menacée par ces forces de l’ordre trop nombreuses que par la “racaille” que Nicolas Sarkozy prévoyait d’envoyer en prison dès l’âge de dix ans ? De telles fictions ne peuvent que faire rire ceux qui ont la lourde tâche de nous surveiller au quotidien pour nous indiquer inlassablement le droit chemin. Celui que nous n’aurions jamais dû quitter… Et pourtant, il reste toujours des insoumis qui refusent certaines formes d’autorité, avec cette certitude chevillée au corps que la société peut vivre paisiblement sans police. Peut-être n’est-ce là qu’une utopie, mais comment vivre sans utopie ?

Articulé en 5 chapitres : La morphologie du policier - La brutalité ordinaire - La personnalité du policier - La représentation du policier - Un avenir bleu marine, ce livre paraît alors que le comportement violent et raciste de certains policiers défraie encore et toujours la chronique ; la mort du jeune Abdelhakim Ajimi, le 9 mai 2008 à Grasse, vient hélas de le rappeler.

Maurice Rajsfus, de très méchante humeur, dresse le portrait au vitriol de la police d’une République qui s’est dotée en 2007 d’un ministère de l’Identité nationale. Il a dédié son pamphlet à l’homme de Néanderthal.

x 15,5 21,5 190 p. Police et discriminations raciales T Body-Gendrot Sophie B, Wihtol de Wenden Catherine B essai racisme, répression 2003 01/04/03 9782708236851 L’Atelier Politique et société -répression 19,30 € 19.30 épuisé
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La police est-elle facteur de discrimination raciale ? Des témoignages de victimes recueillis sur le numéro vert du 114 laissent à penser que les principes citoyens et les traitements d’égalité pour tous sont de moins en moins respectés. Plus grave encore, les plaintes des victimes de ces discriminations n’ont quasiment jamais de suites judiciaires et disciplinaires. L’ethnicisation des relations sociales et des territoires, la criminalisation des jeunes assimilés à des voyous, auxquelles s’ajoute un racisme acquis sur le tas, expliquent en partie ce constat alarmant. Les conditions de travail difficiles des policiers, l’ambiguïté et le flou de leurs missions sont aussi en cause. Comment lutter contre ces attitudes discriminantes indignes de la République ? Alors que des pays étrangers tels que le Royaume-Uni et les États-Unis ont choisi de former et de sensibiliser les policiers à ce problème, la France préfère le taire. En formulant des propositions pour mettre fin à ce tabou, ce livre lance le débat : comment la police peut-elle mettre fin aux discriminations à l’égard des usagers ?
x 12 16 160 p. Les goulags de la démocratie T Davis Angela B essai société, société américaine 2006 30/11/05 9782846261159 Au Diable Vauvert Politique et société -répression 12,00 € 12.00 épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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Les pratiques inhumaines de l’armée américaine au sein de la prison d’Abou Ghraïb ont fait la une de tous les journaux. Depuis, un débat éthique fait rage : dans ce modèle mondial démocratique qu’incarnent les États-Unis, où se place désormais la limite entre l’acceptable et l’inacceptable ?

C’est dans ce contexte politique et médiatique qu’Angela Davis répond à plusieurs interviews et aborde les sujets les plus tabous : résistance à l’oppression, traitements des prisonniers dans les institutions géantes américaines, lutte pour la décence et l’égalité,...

Elle fait allusion à sa propre incarcération, à son expérience d’« ennemi d’état » : Angela Davis a elle-même été classée dans les dossiers du FBI comme activement recherchée. Elle évoque le rôle capital qu’a joué l’activisme social et les mobilisations internationales, dans son cas et dans celui de nombreux prisonniers politiques.

Au cours de quatre entretiens, Angela Davis critique une démocratie compromise par ses origines racistes, une démocratie qui perpétue les inégalités sociales et raciales à travers des institutions elles-mêmes fondées sur l’intolérance. À partir des récentes révélations des rapports successifs de la Croix Rouge faisant état des violations des droits de l’homme dans les prisons de Guantanamo, d’Afghanistan et d’Irak, Angela Davis se livre à une analyse du régime carcéral sur le sol américain et une critique féroce d’un système qui s’obstine à bâtir des complexes pénitentiaires gigantesques sur les ruines tenaces d’un passé esclavagiste et d’une idéologie oppressive, raciste et inégalitaire.

Les prisons sont le miroir d’inégalités flagrantes, aux États-Unis comme dans le monde démocratique.

x 21 29,7 160 p. Que fait la police ? T Observatoire Des Libertés Publiques  B essai répression 1999 31/05/99 9782910019556 Dagorno »» Politique et société -répression 12,00 € 12.00 épuisé
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À toutes les périodes de notre histoire, de nombreuses exactions ont illustré le comportement des forces de l’ordre. Dans les années soixante, les « blousons noirs » paraissaient être le cauchemar des hommes en uniforme.

De 1968 à 1980, ce sont les étudiants et les lycéens qui faisaient l’objet de la sollicitude des policiers.

Depuis une quinzaine d’années, il est évident que les immigrés – colorés – représentent l’image de l’ennemi intérieur qu’il convient de surveiller de près.

Le plus souvent, des jeunes Français, prénommés Abdel, Aïssa, Chérif, Mourad, Nordin, etc., sont les victimes de policiers à la nuque raide.

"Que fait la police ?" s’est donné pour tâche de répertorier les informations concernant les actions d’une police que l’on qualifie toujours de républicaine…

Cet ouvrage rassemble les 50 premiers numéros du bulletin mensuel "Que fait la police ?" édité par l’Observatoire des libertés publiques depuis 1994.

x 15,5 23 128 p. Citoyens sous surveillance
la face cachée d’Internet
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Fortier François essai société 2003 17/04/03 9782921561761 Écosociété Politique et société -répression 14,30 € 14.30 2,85 € épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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Les technologies de l’information et de la communication et la nouvelle économie dont elles sont le fer de lance constituent-elles une occasion unique de libération ou un mirage servant les desseins de ceux qui mènent le monde ?

Dans Citoyens sous surveillance, François Fortier examine le développement de ces technologies et explore les façons dont elles sont utilisées pour assujettir les travailleurs, manipuler les consommateurs et accroître la prédominance des médias et des entreprises. L’auteur soutient qu’elles polarisent le pouvoir économique et politique puisqu’elles sont gérées en fonction des intérêts des entreprises et des États.

Il existe cependant des formes et des utilisations parallèles des technologies de l’information et de la communication qui sont encouragées par les mouvements sociaux progressistes depuis une vingtaine d’années. Dans cette perspective, Fortier propose une nouvelle économie politique de ces technologies, qui faciliterait la démocratie plutôt que d’y faire obstacle.

Ces technologies ne sont pas davantage les produits naïfs d’une science désintéressée que les porteurs déterminés de processus sociaux. Elles sont façonnées par les rapports sociaux actuels, rapports d’exploitation et d’oppression, mais aussi de résistance et de solidarité. Il faudra se débarrasser de beaucoup de mystifications pour découvrir les fondements, les tendances, les enjeux, les luttes et les conséquences de la soi-disant frontière électronique et de sa nouvelle économie.

François Fortier est détenteur d’un doctorat en sciences politiques de l’Université York en Ontario. Spécialiste en économie politique, il a écrit de nombreux articles portant sur l’économie politique dans les nouveaux médias, en particulier en ce qui a trait à Internet.

x 10,5 17 400 p. La machine à punir
Pratiques et discours sécuritaires
T
Bonelli Laurent B, Sainati Gilles société 2004 01/01/04 9782844052117
EF095
L’Esprit frappeur Politique et société -répression 4,00 € 4.00 épuisé
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Il y a trois ans paraissait la première édition de ce livre. Aujourd’hui épuisée cette nouvelle édition est entièrement remaniée.

Entretemps, la politique de répression systématique décrite par les auteurs de ce livre s’est imposée, et ce bien au-delà des craintes exprimées alors. Le 11 septembre, les attentats-spectacles islamistes ont justifié un ensemble de mesures déjà en préparation, tel que ce livre pouvait les dénoncer dès avant. En France, le gouvernement Jospin faisait passer la loi sur la Sécurité quotidienne, et depuis le changement de majorité politique, les lois Sarkozy ou Perben ont aggravé singulièrement la situation. Désormais la liberté du citoyen est considérée comme a priori suspecte, et les pouvoirs de l’Etat pour faire fonctionner la "machine à punir" sont quasiment sans bornes. L’évolution très rapide de ce processus a imposé aux auteurs de ce livre de le réactualiser complètement.

Sous la direction de Laurent Bonelli (Université de Paris X-Nanterre) et de Gilles Sainati (Syndicat de la magistrature), avec les contributions de Claude Beuzelin, Didier Bigo, Elisabeth Chauvet, Sandrine Garcia, Serge Halimi, Frank Poupeau, Pierre Rimbert, Pierre Tévanian, Anastasia Tsoukala et Loïc Wacquant.

Violences " urbaines " et scolaires, " incivilités ", " bandes ", " zones de

non-droit "… Pas un jour sans qu’on ne s’alarme d’une prétendue "

explosion " de l’insécurité.

Un petit nombre de personnes sature l’espace médiatique. Cette

orchestration de la peur légitime répression, en priorité, de

comportements liés à la misère. Dans les quartiers populaires se

multiplient des dispositifs impliquant la police, la justice, mais aussi

l’école et les services sociaux.

Une implacable " machine à punir " contre laquelle il est urgent de réagir.


Réf. éditeur : EF095

x 13 20 112 p. La décadence sécuritaire T Sainati Gilles répression 2007 04/09/07 9782913372658 La Fabrique Politique et société -répression 14,20 € 14.20 sur commande ?
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On a beaucoup écrit sur le « sécuritaire ». Tout en se plaignant de cette évolution de la politique d’État, certains pensent cette phase nécessaire. D’autres égrènent le catalogue des mesures répressives et sont surpris des atteintes renouvelées aux libertés, de la dimunition de la sphère privée et croient encore qu’en votant pour tel ou tel candidat, leur sort en sera amélioré.

Tous ces questionnements existent et sont repertoriés, ils font débats. Mais l’analyse proposée dans ce livre se veut un peu plus radicale et démontre la chute rapide (dix ans) et programmée de pans entiers de l’État de droit. L’angle d’observation est celui de la disparition des notions mêmes de justice, de juste et de droit, en faveur d’un arbitraire bureaucratique qui sert une fraction de plus en plus étroite de la population.

« Tolérance zéro », pénalisation des comportements sous le vocable d’« incivilités », tatouage des populations à travers les fichiers informatiques, marquage génétique, inféodation de l’appareil judiciaire à un exécutif musclé... La diffusion de méthodes et de concepts parfaitement étrangers au raisonnement juridique vient pervertir l’institution judiciaire pour l’enrégimenter dans une vaste entreprise de maintien de l’ordre public où l’efficacité prétend faire litière des juridismes surannés. À une justice artisanale doit succéder une organisation précise, méthodique, efficace, dont les résultats sont comptables.

Diluée dans un vaste dispositif de concertation et d’action, la justice met finalement à la disposition de l’administration les pouvoirs de violation des libertés. Au nom de l’efficacité, il faut « décloisonner » les services, partager les informations et les savoir-faire, simplifier les procédures, fluidifier, être réactif, agir en temps réel, utiliser toutes les ressources de l’outil informatique. Ce faisant, on oublie seulement que l’efficacité n’est pas la justice, que le droit a justement pour fonction d’entraver l’efficacité du pouvoir, quelle que soit la légitimité du but poursuivi. Derrière cette décadence sécuritaire - qui, à partir de la justice, se diffuse dans tous les champs de l’État - emmerge un projet politique qui passe par une limitation de plus en plus accrue des libertés publiques et individuelles, afin de maintenir une domination de l’élite sur le plus grand nombre. Cette politique se durcit et s’accélère du fait de la dégradation inéluctable des conditions de vie d’une masse humaine de plus en plus importante.

Au « tous ensemble » des altermondialistes répond le lugubre « attentifs ensemble » de vigipirate.

x 14 21 264 p. Les bagnes d’enfants et autres lieux d’enfermement T Dartiguenave Paul doc répression 2007 14/03/07 9782914980418 Libertaires Politique et société -répression 15,30 € 15.30 épuisé
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La délinquance enfantine et la criminalité juvénile existent depuis toujours. Ou presque. En tout cas, depuis que la misère sociale qui les sous-tend est de ce monde ! Pour y faire face, des siècles durant, on a réprimé et enfermé. Et on a envoyé des enfants en prison, dans des bagnes, dans des colonies pénitentiaires, dans des maisons de correction. Ce livre, littéralement hallucinant, nous conte l’histoire d’une gestion à la hache (c’était avant le "karscher") de la délinquance des mineurs.

Et c’est terrifiant, car on ne souhaiterait pas la moitié de çà à son pire ennemi. Pour autant, il nous raconte également l’histoire d’une stratégie de la répression et de l’enfermement qui s’est révélé tellement contre-productive que l’évidence de la prévention et de l’éducatif s’est peu à peu imposée à l’institution judiciaire et au législateur. A l’heure d’aujourd’hui, c’est à dire d’un délire sécuritaire (savamment orchestré par les mates du monde) prônant un retour prioritaire à la répression et à l’enfermement, c’est peu dire que ce livre est à lire... de toute urgence !.

x 14 21,5 181 p. Oui, nous avons hébergé un terroriste ... de trois ans T Thyde Rossell JM Raynaud 2006 01/09/06 9782914980319 Libertaires Politique et société -répression 12,20 € 12.20 présent à Plume(s)
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48 + poster A3 pages
x 11 15 224 p. Un monde sans prisons ? Jacquard Albert B essai prison 1993 12/03/93 9782020122337 Points Politique et société -répression 6,00 € 6.00 épuisé
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x 15 21 240 p. Un zèbre à l’ombre, être instituteur en prison T Blanc Jean-Marie société 2006 01/11/06 9782849501078 Syllepse Nouveaux regards Politique et société -répression 22,00 € 22.00 sur commande ?
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Depuis la parution du livre du docteur Vasseur en l’an 2000, et les rapports multiples qui l’ont suivi, nul n’ignore que les droits de l’homme sont bafoués dans les prisons de France, et que la dignité des personnes détenues y est bien souvent piétinée. La prison a fait la preuve de sa contre-productivité. Elle sécrète l’exact contraire de ce qu’elle est censée produire. De ses murs, elle ne libère que des êtres en souffrance, désocialisés, inaptes à l’insertion, n’ayant pas même, bien souvent, les moyens de subvenir légalement à leurs besoins les plus vitaux. La prison, outil de sanction et de préparation au retour à la vie sociale, n’est que « mangeuse d’hommes », finissant d’achever des êtres cabossés par la vie.

L’auteur a travaillé douze années comme enseignant à la maison d’arrêt de Nîmes. Il raconte son expérience et défend une thèse : la « pénitentiarisation » de l’enseignement en milieu carcéral l’écarte de sa mission. En effet, les conditions d’exercice qui lui sont faites rendent de plus en plus périlleuse l’exécution de la mission qui lui est pourtant explicitement assignée. Une mission qui, comme le préconise la circulaire d’orientation signée par les ministères de l’éducation nationale et de la justice, doit se fixer trois objectifs : « soutien à la personne, formation et validation des acquis, ouverture aux différentes formes d’accès au savoir. »

L’auteur s’est basé sur ses observations, sur le journal qu’il a conçu avec ses taulaurds d’élèves, sur ses relations avec ses collègues enseignants et avec le personnel pénitentiaire, sur des mémoires de stages et enfin sur des circulaires et conventions officielles.

x 12 21 128 p. Derrière les barreaux T Godard Philippe B essai jeunesse, justice, société, violence, droit, prison 2006 31/08/06 9782748504972 Syros J’accuse Politique et société -répression 7,70 € 7.70 3,80 € épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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Pour certains jeunes, aujourd’hui, la prison est perçue comme un « rite de passage ». Un séjour en prison serait une condition pour devenir « quelqu’un ». Les témoignages et le dossier permettront une véritable réflexion visant à démonter cette idée.En effet, la prison, enjeu majeur pour notre société, sera ici envisagée sous un angle inconnu des jeunes et souvent aussi des adultes : les prisonniers. Ils s’adresseront aux lecteurs, et évoqueront plus leur vie intérieure, leur « mental », que les aspects mieux connus comme la promiscuité ou la mauvaise nourriture.
x 11 19 90 p. Qu’y a-t-il derrière « sécurité » et « politique des quartiers » ? Godard Philippe B société 2008 06/03/08 9782748506464 Syros au crible ! Politique et société -répression 4,90 € 4.90 épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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x 14 21 197 p. Non
Construire des prisons pour enrayer la délinquance, c’est comme construire des cimetières pour enrayer l’épidémie
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Hénault Rolland B essai répression, prison 2006 31/10/06 9782914980364 Libertaires Politique et société -répression 12,20 € 12.20 sur commande ?
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OUI, bien sûr, les méchants, ceux qui massacrent, détruisent, torturent, tuent... doivent être mis hors d’état de nuire. Oui, bien sûr...

Pour autant, la prison est-elle la bonne réponse à ce désir légitime de sanctionner et de mettre hors d’état de nuire. Dans ce livre, l’auteur nous brosse les portraits d’une trentaine de prisonniers. A travers chaque histoire particulière, c’est toujours la même histoire qui revient. Celle du quotidien d’un enfermement visant à humilier et détruire les prisonniers et leurs familles.

A l’heure du délire sécuritaire actuel, il était logique que ce livre qui prône l’abolition de la prison ait obtenu le grand prix "Ni dieu ni maître" 2006.

x 11 18 224 p. Chroniques carcérales (2004-2007) T Rouillan Jann-Marc B récit prison 2008 31/12/07 9782748900897 Agone Éléments Politique et société -répression 10,20 € 10.20 sur commande ?
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La prison claudique. Sur les coursives, les passants ronchonnent. « Si Sarkozy passe, on est cuits, plus de perm’, plus de condi’, plus rien… » D’exaspération, René se gratte le béret : « Et qu’est-ce que tu veux que ça m’foute, ici on n’a rien ! »

Depuis Napoléon, les réformes du code pénal se sont succédé mais les législateurs n’ont jamais remis en question la peine infamante des réclusionnaires. Pour les braves pépères parlementaires, l’essentiel est de nous maintenir à vie dans la caste des sous-citoyens. Détournez des millions de fonds publics, vous resterez un citoyen respectable, attaquez une banque pour quelques picaillons et vous deviendrez un intouchable. Par n’importe quel moyen, le but est d’éliminer les classes dangereuses du territoire politique. Mais il faudra bien qu’un jour le peuple des prisons réalise lui aussi son juillet 1789 ! Aujourd’hui, les conversations tournent autour du départ de Doudou. À l’étage, sa frêle silhouette s’agite, sans bruit, il prépare ses cartons.

Dix-sept piges passées dans la même cellule, dix-sept piges devant la même machine de l’atelier sans avoir jamais mis les pieds en promenade… Dix-sept piges d’un minutieux assassinat du temps qui passe, où chaque seconde est circonscrite à une particule d’habitude disséquée et répétée à l’infini… Jann-Marc Rouillan livre ici quatre années de réflexions menées sur son quotidien carcéral, depuis lequel il regarde également le monde du dehors, dit « libre ». Ces chroniques sont initialement parues dans le mensuel de critique sociale CQFD.

x 14 21 331 p. Du papier à la biométrie
Identifier les individus
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Crettiez Xavier et Piazza Pierre essai fichage 2006 31/12/05 9782724609899 Sciences Po Politique et société -répression 24,50 € 24.50 4,90 € présent à Plume(s)
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Premier ouvrage français sur “la mise en carte” de l’identité des individus, ses auteurs, spécialistes des questions d’identification des personnes et du nationalisme, abordent le sujet dans ses dimensions socio-historique – de la période absolutiste à Vichy –, internationale – avec les cas de la Russie soviétique ou de l’Angleterre –, et transdisciplinaire. En phase avec les évolutions récentes, plusieurs articles sont consacrés à la biométrie (carte d’identité et visa) et au fichage en réseau. Une analyse du responsable du projet biométrique INES (Identité Nationale Électronique Sécurisée) pour le ministère français de l’Intérieur vient compléter l’étude. Au-delà du bouleversement culturel et légal, les auteurs soulignent les liens étroits entre l’effort d’identification des personnes et la montée de nouvelles menaces pesant sur le territoire des États, dont le terrorisme.
x 13,5 22 216 p. Du bon usage de la torture
ou comment les démocraties justifient l’injustifiable
T
Terestchenko Michel B essai philosophie, répression, société 2008 01/10/08 9782707149831 la Découverte Politique et société -répression 19,00 € 19.00 3,80 € présent à Plume(s)
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Depuis le 11 septembre 2001, la torture est devenue, aux États-Unis, une pratique d’État politiquement et juridiquement justifiée par la « guerre globale contre la terreur ». Mais on sait moins, en Europe, qu’elle y a également fait l’objet d’une légitimation morale : pour d’éminents penseurs américains, la torture serait un mal nécessaire, voire un bien, dans certaines situations de menace extrême. Comment comprendre cette dramatique régression de la « première démocratie » ?

La réponse à cette question est moins évidente qu’il n’y paraît. D’où l’importance de cet essai, où Michel Terestchenko l’affronte dans toutes ses dimensions. Historique d’abord, car les techniques d’« interrogatoire coercitif » sont le fruit de recherches scientifiques entreprises par l’US Army dès les années 1950. Juridique ensuite, avec les justifications légalisées par le Congrès américain, qui a permis la création d’un véritable archipel mondial de la torture. Philosophique et morale, enfin et surtout, avec une réfutation serrée de l’« idéologie libérale de la torture ». L’auteur explique notamment pourquoi son argument central, l’hypothèse de la « bombe à retardement » justifiant la torture de l’individu qui l’a posée, n’est en réalité qu’une fable perverse, popularisée notamment par la série télévisée « 24 heures ».

Ainsi légitimée, démontre l’auteur, la torture devient le venin de la démocratie : en acceptant de briser les corps des hommes et des femmes « ennemis », elle mine inévitablement les principes mêmes de l’État de droit, corrompant la société tout entière.

x 14 21 60 p. Lettre au garde des Sceaux pour une dépénalisation du délit d’outrage T Dunand Romain, Reboux Jean-Jacques B pamphlet justice, répression 2008 31/05/08 9782352270423 Après la Lune Tous Les Possibles Politique et société -répression 5,00 € 5.00 épuisé
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Ces dernières années, les délits d’outrage ont connu en France une inflation exponentielle. Un banal contrôle routier, un simple courrier syndical, et la parole d’un citoyen se retrouve traînée devant les tribunaux, avec à la clé de fortes amendes, sanctionnant des délits résultant le plus souvent d’un abus d’autorité. Et des citoyens impuissants qui, de victimes - notamment en ce qui concerne les violences policières -, se retrouvent dans la situation de délinquants.

Forts des enseignements de leurs propres démêlés judiciaires, les auteurs ont choisi d’alerter l’opinion. Ils en viennent évidemment à soumettre aux autorités la nécessaire abrogation de ce délit d’un autre temps, où l’arbitraire le dispute à l’ubuesque. Des affaires à suivre. Une liberté à conquérir. Cette lettre au garde des Sceaux a été envoyée à l’ensemble des parlementaires français.

Pour avoir comparé la politique de l’ex-ministre de l’Intérieur à celle de Vichy, Romain Dunand a été condamné le 14 février 2008 à 800 € d’amende pour outrage à Nicolas Sarkozy. Pour avoir contesté un abus de pouvoir d’un policier, Jean-Jacques Reboux est jugé le 27 juin 2008 pour outrage à agent. Leur rencontre a été rendue possible grâce au site d’information Rue89.

Extrait du livre : PEUT-ON ENCORE PARLER AUX POLICIERS ?

Note liminaire des auteurs

Notre propos, nous le savons, s’inscrit à contre-courant dans le contexte actuel du tout-répressif : lois Perben-Sarkozy, multiplication des manquements à la déontologie de la part de fonctionnaires de police constatés par la Commission nationale de déontologie de la sécurité, multiplication des condamnations pour outrage et rébellion, utilisation de ces délits pour couvrir des violences policières de plus en plus banalisées, instrumentalisation des statistiques de la délinquance, du taux d’élucidation des crimes et délits, culture de résultat imposée aux policiers, insti­tutionnalisation de la chasse aux sans-papiers, répression des militants des associations les défendant, conditions de détention inhumaines dans les centres de rétention, peines-planchers, loi sur la récidive, sans parler du rétablissement du délit ubuesque d’outrage au drapeau - dans un pays où, rappelons-le, il est fortement question de dépénaliser le droit des affaires !

Pour autant, malgré son titre volontairement provocateur, ce « pavé dans la mare » répond à un constat : un nombre croissant de gens ne supportent plus le comportement de policiers dont le respect pour les citoyens et l’observation des règles de déontologie, trop souvent, laissent à désirer, alors que ces mêmes policiers ne supportent pas qu’on leur en fasse la remarque. Dès lors, la question s’impose : peut-on encore parler à un policier ? Autrement dit, est-il encore possible, en France, de parler de son travail à un policier sans risquer l’outrage ?

Signe des temps, le cinéma français, pourtant peu enclin aux clameurs militantes, s’est emparé du problème, avec Très bien, merci, l’excellent film d’Emmanuelle Cuau sorti en 2007.

Nous avons voulu, à partir de deux expériences personnelles, ayant a priori peu à voir, et une rencontre rendue possible grâce au site Rue89, livrer une réflexion sur une problématique, qui, si elle n’est pas nouvelle, est de plus en plus prégnante dans la société française : le délit d’outrage à agent et les scandaleux détournements qu’en font certains policiers, qui portent systématiquement plainte contre leurs victimes afin de se « couvrir » et... d’arrondir leurs fins de mois. Et au-delà, bien évidemment, le délit d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique.

Nous en sommes arrivés à cette conclusion : à cause des abus commis en son nom, et de sa non-réciprocité (un citoyen ordinaire portant plainte contre un policier, malgré l’article 432-5 du Code pénal réprimant les abus d’autorité, a toutes les chances d’être débouté) ; le délit d’outrage est devenu une source d’injustices, dont les victimes sont le plus souvent des citoyens transformés en délinquants par le seul fait d’un arbitraire policier.

Il est surtout devenu un pesant anachronisme, aux relents de crime de lèse-majesté.

C’est pourquoi nous disons au garde des Sceaux : ne serait-il pas grand temps, ainsi que l’ont fait récemment certains pays, de dépénaliser le délit d’outrage ? Ne serait-ce pas là une occasion de ramener un peu de paix civile et sociale -fut-ce au prix d’une baisse des très artificielles statistiques de la délinquance - dans un pays marqué par le doute et la dépression ?

Ce courrier a été envoyé à l’ensemble des parlementaires français, ainsi qu’à un certain nombre de magistrats, avocats, policiers, femmes, hommes politiques et, bien entendu, aux médias.

Nous restons assez circonspects, quant à savoir si l’un(e) d’entre eux aura le courage de déposer une proposition de loi en ce sens sur le bureau de l’Assemblée nationale.

Il suffirait pourtant d’un(e) seul(e) pour que nous ayions le sentiment que cette lettre n’aura pas été écrite en vain.

Romain Dunand
Jean-Jacques Reboux

x 14,7 21 44 p. Non aux miradors électroniques
Souriez vous êtes filmé
T
essai droits de l'homme 2007 30/11/06 No Pasaran Politique et société -répression 3,10 € 3.10 sur commande ?
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La vidéosurveillance se multiplie partout dans l’hexagone quelle que soit la couleur politique des dirigeants. Ces quelques textes réunis sont loin de faire le tour de la question mais ont pour but de donner quelques éléments de réflexion pour dénoncer ce nouvel outil de contrôle social et d’atteintes aux libertés.

Cette petite brochure sur la vidéo surveillance n’a pas la prétention d’aborder l’ensemble des questions ayant traits au sujet, mais a comme seule ambition de diffuser un certain nombre de réflexions qu’a mené le collectif "Souriez vous êtes filmé" et des militants sur l’intégration de la vidéo surveillance dans l’idéologie sécuritaire, au même titre que la police de proximité, les brigades anti-criminalités ou encore les contrats locaux de sécurité. Toute cette panoplie est à penser dans le cadre de la conception de l’Etat pénal qui a supplanté depuis le début des années 80 la conception de l’Etat providence dans la problématique de régulation sociale et économique de "ceux d’en bas". Il va donc de soi que la lutte contre la vidéosurveillance est un des éléments du combat à mener contre l’ensemble des politiques sécuritaires développées aussi bien à droite qu’à gauche.


Brochure format A5


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