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Juanito Marcos


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x 15 24 144 p. Les camps de Rivesaltes
Une histoire de l’enfermement (1935-2007)
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Marcos Violette B, Marcos Juanito doc régional 2009 01/04/09 9782862665856 Loubatières Histoire Par chez nous -luttes 18,30 € 18.30 manquant sans date
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Au milieu de la plaine, au pied du Canigou, depuis plus de soixante-dix ans le camp Joffre de Rivesaltes dresse ses bâtiments aujourd’hui délabrés, jonchés de gravats et de barbelés rouillés. Les îlots de baraques abritent les traces d’hommes, de femmes et d’enfants qui vécurent là et parfois y laissèrent leur vie.

Le camp de Rivesaltes fut tour à tour un camp militaire pour les troupes françaises, allemandes puis coloniales, un centre d’internement (Espagnols après la Retirada, Tsiganes, Juifs) et un camp d’enfermement.

Offrant analyses et témoignages d’anciens internés, des acteurs associatifs qui leur sont venus en aide et des archives de l’époque, cet ouvrage illustré retrace l’histoire de ce lieu battu par la tramontane l’hiver et férocement ensoleillé l’été que certains ont appelé le « Sahara du Midi ».

x Les camps de Risevaltes
Une histoire de l’enfermement (1935-2007)
T
Marcos Violette B, Marcos Juanito doc régional 2018 30/04/18 Recherches 36 Par chez nous -luttes 18,00 € 18.00 sur commande ?
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Au milieu de la plaine, au pied du Canigou, depuis plus de soixante-dix ans le camp Joffre de Rivesaltes dresse ses bâtiments aujourd’hui délabrés, jonchés de gravats et de barbelés rouillés. Les îlots de baraques abritent les traces d’hommes, de femmes et d’enfants qui vécurent là et parfois y laissèrent leur vie. Le camp de Rivesaltes fut tour à tour un camp militaire pour les troupes françaises, allemandes puis coloniales, un centre d’internement (Espagnols après la rétirada, Tsiganes, juifs) et un camp d’enfermement pour les Harkis.

Offrant analyses et témoignages d’anciens internés, des acteurs associatifs qui leur sont venus en aide et des archives de l’époque,cet ouvrage illustré retrace l’histoire de ce lieu battu par la tramontane l’hiver et férocement ensoleillé l’été que certains ont appelé le « Sahara du Midi ».

Aujourd’hui le camp n’existe plus et seul un Mémorial enfoui dans le sol – est-ce pour mieux cacher un mauvais souvenir ?- rappelle ce lourd passé. Mais à l’heure où la xénophobie et le rejet des immigrés impriment à nouveau leurs traces en Europe et en France, les camps, les fils barbelés sont de retour et marquent l’exclusion. Le passé de Rivesaltes resurgit et nous oblige à revenir sur cette longue histoire.

x 16 22 196 p. Itinéraire d’un anarchiste
Alphonse Tricheux (1880-1957)
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Marcos Violette B, Marcos Juanito biographie anarchisme 2011 08/03/11 9782862666365 Loubatières Libre parcours Politique et société 19,00 € 19.00 sur commande ?
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La chance nous a été donnée de retrouver la piste d’un inconnu, un de ces acteurs de l’histoire sociale et politique de notre pays, généralement engloutis dans le passé.

Cette histoire a débuté comme un roman policier, par une énigme le jour où une archiviste du Centre international de recherches sur l’anarchisme de Lausanne (CIRA) nous confiait la photocopie d’une lettre manuscrite datée de 1924 et signée par un anarchiste toulousain, Alphonse Tricheux. Celui-ci informait un correspondant suisse de la création à Toulouse d’une coopérative libertaire.

Tricheux était un de ces innombrables « petits », « sans-grades », ignorés de tous. Pas à pas, de centres d’archives en services d’état civil, en passant par des compagnies de transports transatlantiques dont les dossiers avaient sombré à jamais, nous avons suivi le personnage. Nous avons ainsi pu rencontrer le mécontentement des paysans des Corbières, la grève générale des planteurs de tabac à La Havane et les manifestations de soutien à Sacco et Vanzetti à Toulouse, lieux où Tricheux avait vécu. Des publications diverses, cubaines, françaises et, bien sûr, toulousaines ont enrichi les luttes, les meetings et les innombrables réunions.

Peu à peu, sa figure émergeait des archives et retrouvait sa stature d’alors. De son vivant il avait fait l’objet d’investigations « rapprochées ». Il avait été suivi, surveillé, fiché par les Renseignements généraux qui avaient amassé sur lui et ses amis de nombreux rapports et comptes rendus.

C’est ainsi que Toulouse, après Cuba et les Corbières, devait nous permettre de comprendre ceux qui gravitaient autour de lui. Les compagnons de lutte, les amis et les adversaires bien sûr mais aussi les groupes sociaux et politiques, ce milieu dans lequel non seulement il vivait et travaillait mais qu’il voulait changer.

x 16 22 239 p. L’antifranquisme en France (1944 à 1975) T Chenal Danièle, Marcos Violette B, Marcos Juanito, Rieu-Mias Annie B histoire France, antifascisme 2013 19/04/13 9782862666860 Loubatières Libre parcours Politique et société -histoire 19,00 € 19.00 sur commande ?
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La Retirada ne marque pas la fin de la guerre d’Espagne. Dès leur arrivée en France, les opposants à la dictature de Franco reprennent la lutte pour mettre à bas ce régime. Ils ne vont cesser, trois décennies durant, de dénoncer le franquisme et ses exactions, de réclamer le départ de celui qui a pris le pouvoir par la force. Empruntant des voies diverses –- selon leurs origines politiques et selon les moments et les circonstances —, militants et sympathisants participent à des manifestations de protestation ou à des actions plus directes de soutien aux antifranquistes restés en Espagne. Mais cette lutte n’est pas le monopole des seuls Espagnols. L’antifranquisme sert de creuset à tous les antifascistes, espagnols et français, qui s’insurgent contre le régime de Franco et dénoncent ses collusions avec les gouvernements français. Dans la quasi-totalité des villes de France, notamment dans le Sud, terre d’exil des Espagnols, on voit défiler ces cortèges cosmopolites, plus ou moins nombreux et animés selon les époques.

Or l’histoire a peu retenu ces épisodes. On ne peut que s’étonner du relatif silence, voire du manque d’intérêt, qui entourent l’antifranquisme enfoui dans une mémoire silencieuse.

À l’inverse, la culture de l’exil, associée pendant une période à l’antifranquisme, connaît aujourd’hui un réel engouement. Elle est relayée par les très nombreuses associations d’exilés, essentiellement constituées des enfants et petits-enfants des exilés. Dans le sud de la France, cette transmission est souvent assurée et reprise par certaines institutions locales.

Pourquoi un tel débordement mémoriel face à ce déni qui touche l’antifranquisme ? Celui-ci porterait-il le poids d’un triple échec, échec de la guerre, échec de l’exil, échec de l’oubli ?

Mais renvoyer tous ces militants à leur statut de vaincus, ce serait oublier le sens de leur exil et les significations politiques qu’ils ont données à leurs luttes. Ce serait oublier qu’avec d’autres ils ont construit un socle de convictions ancrées dans une longue tradition historique. C’est pour tenter d’en rendre compte que nous avons fait cet ouvrage.


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