Marc Alaux - Librairie Plume(s)
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Marc Alaux

Né à Saint-Mandé en 1976, il a grandi dans les quartiers populaires du nord-est de Paris et déménagé au gré des mutations de son père officier de gendarmerie. Accompagner ses parents dans leurs séjours à travers le Bassin méditerranéen fait éclore très jeune chez lui un intérêt marqué pour l’histoire, dont la découverte devient aussi, outre un plaisir instructif, la fuite d’une réalité urbaine décourageante. Dès 16 ans, mettre à profit toutes ses vacances pour s’initier au monde du travail et participer à l’étude du passé sur une quinzaine de chantiers de fouilles se mue en obsession. Il passe ses étés à mettre au jour, dessiner puis photographier des vestiges, accomplir des relevés topographiques, assister des géologues et des géomètres. Durant l’année scolaire, il consacre ses soirées et week-ends à l’apprentissage d’un art martial japonais, le nin-jutsu auquel il s’initie durant sept ans et où il obtient une ceinture noire. Après un baccalauréat littéraire, il s’oriente vers des études d’archéologie. À ce titre, il effectue son service militaire dans l’équipe de fouilles du Service historique de l’armée de terre, au château de Vincennes. Il a l’occasion d’être responsable de sondages, chef d’équipe, coauteur d’un rapport de fouilles. Ayant décidé d’interrompre sa maîtrise sur les enceintes urbaines de l’Antiquité tardive en Gaule romaine, il occupe ensuite divers emplois pour rassembler les fonds nécessaires au voyage à travers la Mongolie qu’il projette.

D’avril à octobre 2001, en compagnie de Laurent Barroo, son ami d’enfance, il parcourt à pied les principaux écosystèmes du plateau mongol : steppes, Gobi, khangai. Une traversée d’est en ouest qui lui fait découvrir sur 2 300 kilomètres la langue et les mœurs de l’ethnie majoritaire khalkha. De février à avril 2003, il chemine seul sur le versant occidental du massif du Khentii, de la frontière bouriate à Oulan-Bator, où il séjourne aussi. Au cours de bivouacs par – 30 °C dans la steppe mais aussi lors d’escapades dans les banlieues de yourtes de la capitale, il se familiarise avec le rude hiver mongol. D’avril à octobre 2004, à nouveau en compagnie de Laurent Barroo, il arpente sur 2 300 kilomètres les confins montagneux du nord-ouest du pays, à travers l’Altaï, le Khan-Khöökhi et les Sayan. Cette nouvelle marche de six mois les instruit sur la mosaïque ethnique complexe de la frontière sino-russe. En 2006, avec son épouse Stéphanie Neu, Marc Alaux s’accorde trois mois pour marcher depuis Oulan-Bator jusqu’au lieu de naissance de Gengis Khan à travers la steppe et la taïga de la région sacrée des Trois Rivières, dans les monts du Khentii. Il séjourne longuement dans des villages et campements d’éleveurs nomades amis pour participer notamment aux migrations saisonnières. En 2007, il rédige les notes historiques et ethnographiques du Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes (1870-1873) de Nikolaï Prjevalski et publie, toujours chez Transboréal, un récit de voyage, Sous les yourtes de Mongolie. À l’été 2009, il complète avec Laurent Barroo ses connaissances sur les marges mongoles en marchant durant deux mois dans l’Altaï puis seul, durant un mois, dans le Dornod à l’est.

Entre chacun de ses séjours au pays du Ciel bleu, Marc Alaux, salarié de Transboréal, consacre tout son temps libre, depuis ses quartiers montrougiens, à l’étude des steppes d’Asie centrale et de Haute-Asie. Il donne régulièrement des conférences, participe à l’organisation d’événements culturels en rapport avec la Mongolie et publie des articles sur l’économie, l’histoire et la culture mongole sur Internet ou dans la presse (Le tir à l’arc, Bouddhisme actualités, Les grands mystères de l’archéologie, Chine plus, La vie du rail, Carnets d’aventures, Globe-Trotters, etc.).


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x 11 16,5 90 p. La vertu des steppes
Petite révérence à la vie normale
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Alaux Marc B 2010 05/05/10 9782361570033 Transboréal Petite philosophie du voyage Divers -voyages 8,00 € 8.00 épuisé
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Les paysages de steppe se déroulant à l’infini suscitent un incomparable sentiment de liberté et des rêves de nature pure et puissante. Le mode de vie des nomades turco-mongols, qui transcende les frontières et les langues, éveille autant de fantasmes. Ces sociétés équestres millénaires développent des caractéristiques communes comme la générosité et l’hospitalité, l’admiration de la nature, l’amour de la poésie et du chant, dont la découverte offre au voyageur l’occasion d’une remise en question. C’est au même exercice vertigineux que conduit un plongeon dans l’océan des steppes, monotones et primitives mais ô combien grandioses : solitude, distances immenses, manque d’eau, absence d’abri développent l’humilité. Un paysage à l’aune du bétail, selon l’éleveur, mais qui parle d’autant plus de Dieu au voyageur que rien n’y rappelle l’homme. La vertu des steppes se révèle au preux capable d’oublier la morsure du soleil, de la bise et de la neige pour apprécier le parfum de l’armoise chargée de rosée ou le thé offert sous la yourte en hiver, pour restaurer un lien avec la nature et développer le sens du partage.

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