David Albahari - Librairie Plume(s)
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David Albahari

(1948 — ) Écrivain serbe. Au moment de la dislocation de la Yougoslavie, il a choisi de s’installer avec sa famille au Canada, à Calgary, où il vit actuellement. Après des études de langue et de littérature anglo-américaines à l’Université de Belgrade, il a publié son premier recueil de nouvelles en 1973 et son premier roman en 1978. Il a été éditeur et aussi traducteur en serbo-croate d’auteurs tels que Nabokov, Bellow, Naipaul, Singer, Pynchon, Shepard, Updike. Ses oeuvres ont été traduites en diverses langues et, entre autres prix, il a obtenu en 1997, pour son roman L’appât, le plus important prix littéraire yougoslave, attribué par l’hebdomadaire belgradois NIN au meilleur roman de l’année.

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x 12 20 207 p. Hitler à Chicago T Albahari David B roman international 2008 31/12/07 9782922868685 Les Allusifs Littérature 18,30 € 18.30 épuisé
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Connu comme romancier par ses oeuvres éditées pour l’essentiel par les éditions Gallimard, David Albahari est également l’un des meilleurs nouvellistes contemporains de langue serbe. Hitler à Chicago est le premier recueil de ses nouvelles à paraître en français.

Les nouvelles qui le constituent ont en commun le fait que leur action se situe au Canada, pays d’adoption de l’auteur. Les principaux fils thématiques qui tissent cette prose grave à laquelle un inimitable humour donne une apparence de légèreté sont l’immigration, le déracinement, les échos douloureux d’une guerre fratricide, les problèmes d’identité, la solitude, le choc des cultures, les rencontres improbables, comme celle d’un pope serbe et d’un Indien, qui discutent métaphysique.

À PROPOS
En porte-à-faux avec le monde qui les entoure, les personnages des nouvelles du grand écrivain serbe, installé au Canada,, sont en décalage planétaire permanent.
David Alabahari écrit comme on marche sur des ’ufs, car il sait qu’on ne peut être sûr de rien. Que le printemps arrive à temps, que les mots disent ce qu’ils signifient, que sa femme n’Mest pas le facteur ou vice versa.
Astrid Eliard | Le Figaro littéraire

EXTRAIT
Je m’appelle Adam et je ne sais pourquoi je suis ici. Ici : dans cette ville située de manière indécise entre les Rocheuses et la grande prairie, n’appartenant complètement ni aux sommets enneigés ni à la plaine herbeuse, toujours sur le tranchant de la division, sur le fil de la différence. D’une certaine façon, tout a commencé comme une blague, du moins est-ce ainsi que je le vois maintenant, comme un tour que je me serais joué à moi-même, bien que tout, au moment où cela a commencé, fût empreint d’une sérieuse détermination. Quand nous nous sommes suffisamment éloignés des moments cruciaux, nous montrons tous une extraordinaire capacité de modifier le passé et de falsifier l’histoire. Je me souviens comme cela me désespérait il y a quelques années, quand les machineries de propagande se sont mises à tourner à plein régime, fabriquant diverses chroniques de l’honneur et du déshonneur. J’ai alors compris que je faisais pareil, même si dans mon cas il s’agissait de choses plus innocentes, j’ai compris que le présent dépourvu d’un point de vue objectif étant donné qu’un tel point n’existe pas en fait ne peut donner un passé objectif, et encore que le passé est composé d’autant de petites facettes polies, peut-être un peu ternies comme les vieux miroirs, que le visage multiple du présent.


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