Roland Agret - Librairie Plume(s)

Vous trouverez à Plume(s) un choix des produits de Timoun, fabricant Saint-Affricain de jouets en bois.
Accueil du site > Les auteurs > Roland Agret

Roland Agret

(1942 — ) Il a été victime d’une erreur judiciaire retentissante, 15 ans d’un combat aux limites de l’imaginable et depuis sa libération, il n’a jamais cessé de se battre contre les dysfonctionnements judiciaires avec Action Justice, qu’il préside. A reçu le prix Monte Cristo en 2007 pour son livre Mon corps en otage.

1 article
1 pour ces critères tout ouvrir dans de nouveaux onglets par rayon par theme

larg.
?
haut.
?
pages
?
titre +
?
sous-titre
auteur
type
thème
parution +
?
ean
?
éditeur
?
collection
?
rayon
prix
?
IAD
disponibilité
?
x Demain abolir la prison ? T Agret Roland B, Rizet Dominique B pamphlet prison 2015 01/10/15 9782841867806 Michalon »» Politique et société -répression 17,00 € 17.00 à paraître
AA AA
La prison est une grotesque prothèse sociale qui représente matériellement la distinction entre le Bien et le Mal. Elle joue un rôle de « sécateur social » entre la société et les détenus, qui à force de ruptures, sont complétement déshumanisés. La situation carcérale en France est d’un archaïsme absolu, humainement indigne jusque dans ses fonctionnements. De nombreux rapports dénoncent les conditions de détention inhumaines, les cellules insalubres, les activités proposées sont souvent « débilisantes ». Les droits aux soins sont dispensés selon le bon vouloir administratif et les disponibilités. Les condamnés en fin de vie sont totalement délaissés, leur cellule devient un mouroir. On compte un suicide tous les trois jours. Le constat est terrible et la prison se révèle un microcosme social où tout est exacerbé : la peur, la punition, l’émasculation collective, les privations et surtout la violence. L’enfermement est une pseudo-thérapie dangereuse, qui attise la dangerosité de ceux qui y sont soumis. En vérité, la prison est un échec constant. Alors quelles alternatives au milieu carcéral ? Les auteurs font plusieurs propositions : promouvoir une stratégie policière d’infiltration, plus d’accompagnement à la sortie, la libération sous contrainte, et surtout plus de prisons ouvertes. Il n’y en a qu’une seule en France, Casabianda en Corse, alors que les établissements pénitentiaires ouverts fonctionnent parfaitement et les résultats sont positifs : moins de récidive, moins de suicide, meilleur réinsertion dans la société (pays scandinaves, 20 % à 30 % de la population carcérale vit dans des prisons ouvertes). Les réformes ont été assez superficielles et tout reste à faire.

Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Nous écrire | Espace privé | SPIP | squelette |