Pour raconter la Cisjordanie occupée, Sahar Khalifa adopte le ton de la confidence, celui sur lequel les femmes, la nuit tombée, dans la chaleur moite d’une terre d’affrontement, expriment les craintes et les difficultés d’être femme tandis qu’au dehors résonnent les rires des enfants et le tapage des soldats. Un récit qui, à l’image des maisons de Naplouse, embaume le jasmin et la myrte, tout en traçant le portrait tragique d’un pays livré à la folie des hommes.
l’auteur :
Sahar Khalifa : +Elle est née à Naplouse. Après avoir enseigné à l’université de Birzeit, en Palestine, elle suit des études de littérature anglo-saxonne aux États-Unis, puis revient en Palestine où elle fonde le Centre des études féminines qu’elle dirige depuis. Elle est considérée comme la plus grande romancière palestinienne et, en 2006, l’université américaine du Caire lui a décerné le Prix Naguib Mahfouz de littérature. Ses romans sont traduits dans le monde entier.