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Auteur | Collectif | |
Editeur : | la Découverte | |
rayon : | Politique et société | |
support : | Livre | |
type : | doc | |
thème : | justice | |
ean : | 9782348036422 | |
parution : | juin 2018 | |
dimensions : | 160 pages ; 28 × 20 cm ; |686 g | |
imprimé en France | ||
prix : | 24,90 € | |
disponibilité : | sur commande ? | |
arrivé à Plume(s) : | 5 juillet 2018 | |
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Le 8 juin 1968, une grosse centaine de magistrats réunis salle des Criées au Palais de justice de Paris créait le premier syndicat de magistrats, le Syndicat de la magistrature. Très vite, il rassemblait plus d’un millier de membres (le quart du corps), frais émoulus du Centre national d’études judiciaires (qui deviendra l’Ecole nationale de la magistrature) ou beaucoup moins jeunes, issus notamment des magistrats résistants. Très vite aussi, ses prises de position en faveur d’une justice plus juste et plus égale, débarrassée d’une hiérarchie pesante ou d’une organisation archaïque, voire dénoncée comme une justice de classe provoquaient de vives réactions ou de franches oppositions. Quelques affaires emblématiques (l’incarcération d’un patron mis en cause pour un accident mortel du travail, le refus d’un substitut de se laisser muter à Hazebrouck...) allaient parachever la naissance de ceux qui seront nommés les juges rouges en 1975, selon une couverture de Paris-Match. Aujourd’hui, le Syndicat de la magistrature a certainement changé ; d’aucuns diront même qu’il s’est assagi. Certains de ses membres n’ont-ils pas accédé aux plus hautes fonctions de la magistrature, ou occupé des responsabilités très importantes hors du monde judiciaire, dans les cabinets de l’Elysée ou de Matignon comme au Parlement (national ou européen) ou dans les organisations internationales ?
Pourtant, de tribunes incisives en dessins mordants, de propositions iconoclastes (la dépénalisation de l’usage des drogues ou la suppression - à terme - de la prison) en dénonciations des dysfonctionnements quotidiens de l’institution judiciaire, il reste, refusant tout corporatisme, cet aiguillon si nécessaire à une justice française éternellement en crise. Ce livre retrace ces 50 années de combats pour la justice en France ou dans le monde. Abondamment illustré de photos syndicales inédites et d’affiches et de dessins exclusifs (dont certains signés Tardi, Wolinski, Plantu ou Cabu) et de codes QR renvoyant à des archives de l’INA, il est ponctué d’interview de grands témoins et préfacé par Robert Badinter.