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Plume(s) est une toute jeune petite librairie, qui a ouvert le 1er avril 2008 - non, ce n’était pas un poisson.
Nous voulons proposer des documents qu’on ne trouve habituellement pas à Millau, et proposer aussi un espace de convivialité.
Vous y trouverez des livres, des dvd, des revues sur les thèmes de l’écologie, de l’alter-mondialisme, de la non-violence,... mais aussi des livres maternité et jeunesse, jardinage, cuisine, construction écologique, ou d’autres qui nous ont plu,
ainsi que
thé, café, chocolat et jus de fruits bio-équitables,
et aussi un accès internet,
le tout dans la bonne humeur ...
Régulièrement nous organisons des projections vidéo.
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14 | 20,5 | 250 p. |
Utopie et socialisme
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Buber Martin B | essai | 2016 26/01/16 | 9782373090048 | L’Echappée |
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Versus | Politique et société | 18,00 € 18.00 | actuellement indisponible | |||||||||||||||||||||||
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Le mouvement révolutionnaire s’est construit sur un refoulement : celui du socialisme utopique. Dès la fin du XIXe siècle, les propositions de Fourier, Saint-Simon et Owen ont été écartées par les marxistes car considérées comme non-scientifiques. Il est aujourd’hui grand temps d’en revenir à l’enseignement de ces maîtres-rêveurs. C’est ce à quoi s’emploie Martin Buber dans ce livre inspiré, source de réflexion incontournable sur les socialismes non-marxistes. Dans le sillage de Proudhon, Kropotkine et Landauer, il en dégage le principe philosophique : ce n’est pas l’Etat ou le marché qui fait société, mais bien les structures communautaires de voisinage, de travail et d’entraide, ainsi que leur capacité à s’associer librement. La conclusion de ce changement de paradigme est limpide : une révolution est condamnée à l’échec si elle n’a pas posé au préalable les fondations du monde auquel elle aspire. C’est donc ici et maintenant qu’il faut commencer à construire des structures de vie collective où chacun considère autrui comme son égal. Elles seront autant d’îlots de socialisme voués à s’agrandir et à se fédérer, pour aboutir enfin à la communauté des communautés. |
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14 | 20,5 | 385 p. |
Misère de la théorie
Contre Althusser et le marxisme anti-humaniste
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Thompson Edward P. | essai | 2015 08/04/15 | 9782915830934 | L’Echappée |
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Versus | Politique et société -philosophie |
19,00 €
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présent à Plume(s) | |||||||||||||||||||||||
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Un penseur a joué un rôle déterminant dans la formation des intellectuels critiques qui sont aujourd’hui en vogue : Louis Althusser. Dans l’après-68, ce philosophe marxiste, fi gure de proue du structuralisme, membre du Parti communiste mais adulé par les étudiants maoïstes, est considéré comme une référence par Alain Badiou, Jacques Rancière, Etienne Balibar, Christian Baudelot, Emmanuel Terray ou Manuel Castells. Son infl uence s’étend même peu à peu jusqu’aux pays anglo-saxons, chez des auteurs comme Perry Anderson, Fredric Jameson, ou plus tardivement Judith Butler. A contre-courant, l’historien britannique E. P. Thompson estime que ce marxisme académique n’est rien d’autre que l’opium d’une bourgeoisie intellectuelle venue s’encanailler à l’extrême gauche. En 1978, il rédige ce livre énergique et drôle dans lequel il argumente pied à pied contre le dogmatisme d’Althusser et de ses disciples. Leur prétention à hisser le marxisme au rang de science, le caractère réductionniste et mécanique de leur approche de l’histoire ou de la société, ainsi que le parfum de stalinisme qui entoure leurs positions, font ainsi l’objet d’attaques virulentes. E. P. Thompson prône une reprise des concepts d’aliénation et de réification, et en appelle à relever le drapeau de l’humanisme pour élaborer une critique du capitalisme qui rejoigne les valeurs morales des classes populaires. Ce faisant, il taille en pièces les présupposés théoriques de cette intelligentsia pseudo-radicale qui occupe aujourd’hui encore le devant de la scène. |
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14 | 20,5 | 221 p. |
Le désert de la critique
Déconstruction et politique
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Garcia Renaud B | essai | 2015 22/09/15 | 9782915830989 | L’Echappée |
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Versus | Politique et société | 15,00 € 15.00 | actuellement indisponible | |||||||||||||||||||||||
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La nature humaine ? Fiction dangereuse. La raison analytique ? Instrument d’uniformisation culturelle. La vérité ? Objet relatif masquant les dispositifs de pouvoir. Le langage ? Geôlier de la créativité. L’universalisme ? Alibi de l’Occident pour dominer le monde. Le corps ? Pâte à modeler au gré des innovations technologiques. Tels sont les lieux, devenus communs, de la pensée de la déconstruction. Déconstruire... D’un concept plutôt ésotérique, les gauches "radicales" ont fait un programme systématique consistant à suspecter un rapport de domination sous chaque idée ou comportement. Si elles permettent de redoubler de subtilité sur les questions de moeurs - le domaine "sociétal" -, les théories de la déconstruction rendent les armes devant la marchandisation généralisée, l’emprise des industries culturelles et l’artificialisation du monde. Qui évoque la nécessité d’une décélération, parle d’aliénation, remet au coeur de l’analyse le corps vécu dans un environnement limité, commet dès lors le crime ultime : réintégrer un moment conservateur dans la critique. Occupées à déconstruire et à se déconstruire à l’infini, les gauches "radicales" ont négligé le terrain du social, qu’une extrême droite opportuniste a investi en exploitant la détresse des perdants de l’histoire. Cet ouvrage tente de comprendre comment nous en sommes arrivés là, de donner les raisons de ce sabordage intellectuel et politique, en analysant l’influence de la déconstruction sur la critique sociale contemporaine. Il en appelle par là même à un renouveau de la lutte contre le capitalisme sur de tout autres fondements théoriques. |
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14 | 21 | 288 p. |
Pour l’autonomie
la pensée politique de Castoriadis
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Caumière Philippe B , Tomès Arnaud B | essai | 2017 19/09/17 | 9782373090253 | L’Echappée |
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Versus | Politique et société -philosophie | 18,00 € 18.00 | sur commande ? | |||||||||||||||||||||||
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Venu du marxisme, dont il a constaté très tôt les impasses, Cornelius Castoriadis a voulu réinventer la révolution. Selon lui, la modernité voit s’affronter deux projets de société : celui d’une maîtrise rationnelle du réel et celui d’une autonomie de toutes et de tous. Le premier a donné des résultats désastreux en engendrant le règne de la technique et de l’économie. Le second reste encore à construire pour qu’advienne une société vraiment démocratique dans laquelle le peuple se gouverne lui-même, se passant de toute classe dirigeante. Castoriadis a mis en lumière les origines de ce projet d’autonomie qui remontent à la Grèce antique. Il en a analysé les expressions modernes, de la révolution russe de 1917 aux révoltes des années 1960. Mais surtout, il en a examiné les conditions pour que se développe une politique émancipatrice aujourd’hui : auto-organisation des luttes, pratique de l’égalité et sens des limites. Ce projet d’autonomie n’est pas un programme clés en main. Il est un imaginaire autant qu’une expérience. Il est un horizon, celui d’une société consciente du fait que le pouvoir est l’affaire de tous. C’est cette réflexion multiforme et souvent complexe que présente et questionne ce livre qui offre pour la première fois une synthèse claire, accessible et percutante de la pensée politique de Castoriadis. |
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14 | 20,5 | 256 p. |
La liberté dans un monde fragile
écologie et pensée libertaire
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Ardillo José | essai | écologie | 2018 09/02/18 | 9782373090345 | L’Echappée |
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Versus | Politique et société |
18,00 €
18.00
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présent à Plume(s) | ||||||||||||||||||||||
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Peut-on construire une société libre dans un monde aussi fragile que le nôtre ? Au cours des deux derniers siècles, la plupart des projets politiques qui avaient l’émancipation pour horizon ne se sont pas posé cette question, car tout leur paraissait possible. La raréfaction des ressources, la disparition des espèces et la pollution n’étaient pas prises en considération, la puissance des sciences et des technologies semblait alors sans limites. A contrario, l’écologie nous enseigne aujourd’hui que la liberté de l’être humain doit être mise en regard des restrictions qu’impose le monde physique.
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14 | 20,5 | 272 p. |
Pouvoir de détruire, pouvoir de créer
Vers une écologie sociale et libertaire
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Bookchin Murray B | essai | écologie | 2019 15/03/19 | 9782373090512 | L’Echappée |
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Versus | Politique et société -écologie | 18,00 € 18.00 | sur commande ? | ||||||||||||||||||||||
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Raréfaction des ressources, extinction des espèces, dérèglement climatique : la nature est en crise. Le mouvement écologiste l’est tout autant : ses idées, privées de leur tranchant, ont été détournées par les gouvernements et les industriels pour tenter de retarder le désastre tout en générant de nouvelles sources de bénéfices. Dans un tel contexte, la pensée de Murray Bookchin, qui en appelle à un changement de vision globale, se révèle essentielle : on ne pourra pas faire disparaître la domination de l’humain sur la nature sans éliminer celle de l’humain sur l’humain. L’écologie doit donc se faire sociale si elle veut s’attaquer aux causes profondes des bouleversements actuels, que sont la production et l’échange pour le profit, le gigantisme urbain et technologique, et l’assimilation du progrès aux intérêts des entreprises. Les textes réunis ici, majeurs dans l’œuvre de Bookchin, exposent son écologie sociale, dans sa théorie comme dans sa pratique « municipaliste libertaire », qui passe par la démocratie directe et la reprise en main de nos conditions d’existence. Ils déploient aussi toutes les implications éthiques et même esthétiques de ce projet politique, depuis la respiritualisation du travail jusqu’à l’établissement d’une nouvelle sensibilité et d’une nouvelle façon de vivre, un apprentissage continuel de la vertu et de la décence pour résister à la corruption sociale, morale et psychologique exercée par le marché et son égoïsme débridé. |
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14 | 20,5 | 320 p. |
Etre écoféministe
Théories et pratiques
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Burgart Goutal Jeanne B | essai | écologie, féminisme | 2020 30/04/20 | 9782373090697 | L’Echappée |
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VERSUS | Politique et société -femmes | 20,00 € 20.00 | sur commande ? | ||||||||||||||||||||||
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Oppression des femmes et destruction de la nature seraient deux facettes indissociables d’un modèle de civilisation qu’il faudrait dépasser : telle est la perspective centrale de l’écoféminisme. Mais derrière ce terme se déploie une grande variété de pensées et de pratiques militantes. Rompant avec une approche chic et apolitique aujourd’hui en vogue, ce livre restitue la richesse et la diversité des théories développées par cette mouvance née il y a plus de 40 ans : critique radicale du capitalisme et de la technoscience, redécouverte des sagesses et savoir-faire traditionnels, réappropriation par les femmes de leur corps, apprentissage d’un rapport intime au cosmos... Dans ce road trip philosophique alternant reportage et analyse, l’auteure nous emmène sur les pas des écoféministes, depuis les Cévennes où certaines tentent l’aventure de la vie en autonomie, jusqu’au nord de l’Inde, chez la star du mouvement Vandana Shiva. Elle révèle aussi les ambiguïtés de ce courant, où se croisent Occidentaux en quête d’alternatives sociales et de transformations personnelles, ONG poursuivant leurs propres stratégies commerciales et politiques, et luttes concrètes de femmes et de communautés indigènes dans les pays du Sud. |
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14 | 20,5 | 288 p. |
La technique et la chair
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Cérézuelle Daniel B | essai | technicisme | 2021 17/09/21 | 9782373090949 | L’Echappée |
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VERSUS | Politique et société | 22,00 € 22.00 | sur commande ? | ||||||||||||||||||||||
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Nous commençons à le voir aujourd’hui : le règne de la technique a dévasté la nature et enfermé l’être humain dans un processus autodestructeur. Mais il ne trouve pas seulement son expression dans des appareils, des usines, des écrans, des réseaux. Il est ancré au plus profond de nous-mêmes, dans notre fascination pour tout ce qui relève de l’efficacité, de la nouveauté, de la rapidité. Mobilisant la notion de chair comme fil conducteur, ce livre explore le rapport de l’homme moderne aux techniques, et montre comment il se fonde sur un imaginaire composé autant de mythes sensibles que d’idées abstraites. Cet imaginaire conduit ainsi nos contemporains à considérer comme un sacrifice le renoncement à la puissance que nous procurent les machines. Pourtant, c’est aussi parce que nous sommes des êtres de chair que le déploiement foudroyant de la puissance technicienne a des effets désorganisateurs, voire déshumanisants. Il est donc vital d’imposer un rythme plus lent et de nouvelles orientations au changement technique.
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