Collection Dyschroniques
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x 11 17 115 p. Continent perdu T Spinrad Norman B nouvelles, anticipation société américaine, SF 2013 01/10/13 9782916952987 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 7,00 € 7.00 remplacé >>(2021)
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Etats-Unis, XXIIe siècle. 200 ans après "La grande panique", l’Amérique n’est plus que l’ombre d’elle-même. La nation qui avait mené l’homme sur la lune est aujourd’hui un pays sous-développé livré à l’industrie touristique. Les immenses mégalopoles, qui symbolisaient autrefois la grandeur et la puissance du pays, ne sont plus que ruines livrées à une pollution mortelle. Mike Ryan, guide et pilote indigène, s’apprête à mener son groupe de touristes, des représentants de l’élite africaine, dans ce qu’il reste de New York.

Publiée aux États-Unis en 1970 dans le recueil Science Against Man ("La science contre l’homme"), cette nouvelle s’enracine profondément dans l’Amérique de l’époque, celle de la conquête lunaire, du mouvement des droits civiques, de la guerre du Vietnam… et offre un renversement de situation dont seule la science-fiction semble capable. Pourtant, 40 ans plus tard, alors que le monde occidental vit une crise économique sans précédent, que les États-Unis voient leur hégémonie fortement contestée, notamment par la Chine, et que le pays est devenu de très loin le premier producteur de CO2 par habitant de la planète, la réalité semble en passe de rejoindre le scénario de Norman Spinrad.

x 11 17 106 p. Le pense-bête T Leiber Fritz B roman, anticipation SF 2014 06/03/14 9782369350118 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 7,00 € 7.00 3,50 € présent à Plume(s)
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En 1962, Fritz Leiber imagine l’Humanité Assistée par l’Ordinateur.

L’Amérique, dans deux ou trois cents ans. Le monde a échappé à l’apocalypse mais s’est enlisé dans une guerre d’usure. L’humanité – en tout cas, celle qui en a les moyens – s’est réfugiée en sous-sol, laissant l’autre partie vivoter à la surface. Gussy et sa femme, Daisy, sont de ceux-là. Ils apprécient leur vie « normale » au sein d’une tour abandonnée. Gussy est un rêveur fou et un inventeur de génie. Régulièrement, Fay, un habitant du dessous travaillant pour une grosse firme, vient lui rendre visite, à l’affût de la moindre invention à commercialiser. Et ce jour-là, ce bon vieux Gussy lui propose de concevoir une sorte d’aide-mémoire automatique qui soulagerait l’homme de nombre de ses soucis et pensées. Quelques jours plus tard, le Mémorisateur voit le jour et fait fureur... avant d’échapper à tout contrôle.

Cette nouvelle fascinante et visionnaire est signée d’un maître du genre. Fritz Leiber décrit, en 1962, une humanité obsédée par le progrès, la technique et le profit, quitte à en devenir l’esclave absolu. Le pense-bête est une fable sur la fascination technologique et les dangers d’une société livrée corps et âme à la machine.

x 11 17 106 p. La tour des damnés T Aldiss Brian B roman, anticipation SF 2013 19/01/13 9782916952789 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 8,00 € 8.00 remplacé >>(1978)
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En 1968, Brian Aldiss imagine une expérience aux proportions babyloniennes pour mesurer les effets de la surpopulation.
Début du XXIe siècle. La terre semble avoir résolu ses problèmes de surpopulation et de famines. Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, s’il n’y avait « la Tour ». Mélange de plastique, de béton et d’acier, le fameux édifice – dix niveaux de cinq étages chacun – a été érigé en Inde en 1975 dans le cadre d’une expérience.

À l’origine, 1 500 volontaires – dont 500 couples – de moins de 25 ans y furent introduits afin d’étudier le comportement d’individus soumis au confinement. 25 ans plus tard, 75 000 personnes pullulent à l’intérieur. Le conditionnement a si bien fonctionné que personne ne semble vouloir sortir, ni même imaginer qu’une autre réalité extérieure soit possible. Pourtant, un certain Thomas Dixit est chargé de mesurer l’intérêt de poursuivre l’expérience de La Tour...

La Tour des damnés (Total Environment en anglais) explore aussi bien la faculté de l’humanité à chercher infatigablement des solutions à sa survie, que la puissance de la science et les problèmes d’éthique qui en découlent. Il évoque la capacité d’adaptation de l’homme face à son environnement, ainsi que son absolu besoin de pouvoir, de croyance et de domination. En 1968 (date de parution de la nouvelle d’Aldiss) paraissait aux Etats-Unis The Population Bomb.

Le livre s’est vendu à plus de 2 millions d’exemplaires et a contribué à la prise de conscience collective des problématiques de population et d’environnement.

Brian Wilson Aldiss – né le 18 octobre 1925 à Dereham, Angleterre – est une figure incontournable de la science-fiction mondiale. Révélé par la revue anglaise New Worlds, il contribua largement à l’avènement de la New Wave britannique (Michael Moorcock, J. G. Ballard, John Brunner). À la tête d’une œuvre considérable et variée, Aldiss allie exigence du style et profondeur du contenu. « Dyschroniques » exhume des nouvelles de science-fiction ou d’anticipation, empruntées aux grands noms comme aux petits maîtres du genre, tous unis par une même attention à leur propre temps, un même génie visionnaire et un imaginaire sans limites. À travers ces textes essentiels, se révèle le regard d’auteurs d’horizons et d’époques différents, interrogeant la marche du monde, l’état des sociétés et l’avenir de l’homme.

Lorsque les futurs d’hier rencontrent notre présent...

x 11 17 140 p. Le mercenaire T Reynolds Mack B roman, anticipation SF 2013 02/02/13 9782916952819 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 8,00 € 8.00 4,00 € présent à Plume(s)
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En 1962, Mack Reynolds imagine un monde où la guerre est conduite par les multinationales.

Les gouvernements du monde ont été supplantés par de puissantes sociétés, et chacune de ces compagnies emploie sa propre armée, conduisant des opérations militaires contre ses rivales. Toutefois, afin d’éviter une guerre ruineuse entre l’Ouest et le monde soviétique, les forces en pré- sence sont contraintes d’utiliser exclusivement des armes en vigueur au XIXe siècle. Au milieu de ce monde ultra rigide partagé entre neuf castes (sous-inférieurs, semi-inférieurs, super-inférieurs, semi-moyens...), Joe Mauser est un mercenaire professionnel qui rêve de promotion et de guerre sans victime.

Mais la prochaine bataille sera décisive. Le mercenaire – d’abord publié sous forme de novella en 1962, puis développé en roman (Mercenary from Tomorrow, 1968) – offre une vision étonnante d’une humanité définitivement livrée aux appétits des multinationales, et où la guerre est à la fois un spectacle, un étendard idéologique et un ressort économique majeur.

x 11 17 43 p. Un logique nommé Joe T Leinster Murray B roman, anticipation SF 2013 02/02/13 9782916952826 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 4,00 € 4.00 remplacé >>(2019)
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En 1946, Murray Leinster imagine les dérives d’un réseau informatique mondial. « Vous connaissez les “logiques“. Vous en avez un chez vous. Ça ressemble à un récepteur d’images, seulement il y a des touches au lieu de cadrans et vous pianotez pour avoir ce que vous voulez ». Joe est un de ces logiques qui ont changé la civilisation. Mais celui-ci, fraîche- ment sorti des usines de la Logics Company, bénéficie d’un petit défaut de fabrication qui le rend plus réactif, plus entreprenant, plus efficace et toujours au service du client. Accédant à des contenus confidentiels, puisant dans les données éparpillées sur le réseau mondial, Joe répond à toutes vos questions et trouve une solution adaptée à tous vos souhaits... y compris assassiner votre femme sans vous faire prendre ou dévaliser une banque sans risque. Froidement, sans pen- ser à mal, Joe mènerait-il l’humanité à sa perte ? Un logique nommé Joe – publié en 1946, époque où l’ordinateur le plus perfectionné pesait trente tonnes et remplissait une salle de 150 m2 – est une nouvelle véritablement visionnaire.

Non sans humour, Leinster décrit les ravages exponentiels découlant d’un accès illimité à la connaissance et de ses usages immodérés. Murray Leinster (1896 – 1975) – de son vrai nom William Fitzgerald Jenkins – publia sa première nouvelle en 1919 et resta actif jusqu’à sa disparition. Extrêmement populaire chez les anglo-saxons, son œuvre pléthorique – plus de 1 500 nouvelles, romans et articles – est largement méconnue sous nos latitudes.

« Dyschroniques » exhume des nouvelles de science-fiction ou d’anticipation, empruntées aux grands noms comme aux petits maîtres du genre, tous unis par une même attention à leur propre temps, un même génie visionnaire et un imaginaire sans limites. À travers ces textes essentiels, se révèle le regard d’auteurs d’horizons et d’époques différents, interrogeant la marche du monde, l’état des sociétés et l’avenir de l’homme.
Lorsque les futurs d’hier rencontrent notre présent...

x 11 17 128 p. Les retombées T Andrevon Jean-Pierre B roman, anticipation nucléaire, SF 2015 14/03/15 9782369350286 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 7,00 € 7.00 remplacé >>(2022)
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En 1979, Jean-Pierre Andrevon imagine un coin de France, le jour d’Après.

« Je m’excuse, Monsieur. Je ne peux vraiment rien vous dire. C’est le secret militaire. Croyez bien que seules des raisons de sécurité sont en cause. Il ne faut en aucun cas vous affoler. Nous avons la situation bien en main. Tout danger est écarté dans l’immédiat. Maintenant je dois vous demander instamment de monter dans le camion. Nous ne pouvons pas perdre davantage de temps. »
On ne sait ni où, ni comment, ni pourquoi, mais c’est arrivé. Ces quelques individus épars se sont trouvés dans le brouillard lourd et épais, et se serrent les coudes en attendant d’en savoir plus. Plus sur ce qui s’est passé. Plus sur la réalité des radiations qui les entourent. Plus sur l’avenir du pays. Du monde. Et encore plus sur leur chance de survie. Au bout de leur errance dans la campagne française, certaines réponses ne vont pas tarder à surgir.

Paru pour la première fois en 1979, l’année de l’accident de la centrale de Three Mile Island, « Les retombées », nouvelle d’anticipation inquiétante et sombre, offre un scénario possible de la catastrophe nucléaire et de la gestion d’urgence mise en oeuvre par les autorités. L’objectif : effacer toute trace de l’accident, faire comme si ce qui n’aurait jamais dû se produire n’avait jamais eu lieu.

Dans son Livre d’or, en 1983, Jean-Pierre Andrevon confiait :« Des lecteurs m’ont parfois reproché de ne pas expliciter ce qui est vraiment arrivé, ni ce qui va arriver au personnage principal : ce n’est pas là une lâcheté ni une impuissance thématique ; je crois au contraire qu’en cas de catastrophe grave, on ne sait jamais ce qui vous arrive, on est des jouets impuissants de forces qui restent invisibles (cf. les juifs qui ne comprenaient toujours pas en entrant dans les chambres à gaz.) ».

Pour la réédition de cette nouvelle, le Passager Clandestin lance un grand concours d’écriture sous le parrainage de Jean-Pierre Andrevon. L’histoire doit se passer en 2051 et avoir un lien avec Les retombées. Le texte retenu sera publié en décembre 2015 dans la collection Dyschroniques.

Voir ici : http://lepassagerclandestin.fr/zoom...

x 11 17 106 p. Les gaspilleurs T Reynolds Mack B roman, anticipation SF 2015 14/03/15 9782369350293 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 7,00 € 7.00 sur commande ?
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En 1967, Mack Reynolds imagine un monde où le progrès est synonyme d’exploitation systématique des ressources naturelles.

« La différence qu’il y a entre une réforme et une révolution, Bill ? Les uns veulent replâtrer la libre entreprise pour qu’elle devienne plus efficace. Les autres veulent en voir la fin et ériger un nouveau système socio- économique. Ceux-ci sont nos ennemis. Aussi longtemps que nos beaux parleurs ne s’intéressent qu’aux réformes, ils ne constituent pas un vrai danger. C’est quand ils commencent à parler révolution que notre service doit agir. » Paul Kosloff est l’un des meilleurs agents secrets au service des États-Unis. Sa réputation et son efficacité sont aussi grandes que sa soif d’en découdre avec le Grand Ennemi communiste. La Guerre froide bat son plein mais la perception du jeu a changé : désormais, il est évident que le capitalisme à l’américaine et l’économie centralisée à la soviétique ont beaucoup en commun. Aussi, doit-on calmer les ardeurs du fameux Kosloff...

On lui confie alors une mission d’importance nationale : infiltrer un groupe de radicaux gauchisants prêts à tout pour abattre le modèle américain !

Dans les faits, l’espion à l’esprit borné va se confronter à une vision du monde qui va ébranler ses convictions. et bien plus si affinités.

Les Gaspilleurs (The Throwaway Age) - publiée en 1967 dans la revue Worlds of Tomorrow - offre quelques pages d’une lucidité confondante sur les impasses du modèle de société productiviste et consumériste qui l’a emporté à cette époque, et sur les valeurs idéologiques, politiques et éthiques à bout de souffle qu’il véhicule.

x 11 17 50 p. La montagne sans nom T Sheckley Robert B roman, anticipation SF 2015 18/06/15 9782369350408 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 4,00 € 4.00 sur commande ?
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En 1955, Robert Sheckley imagine le dernier des grands projets inutiles.

« Plusieurs milliers d’hommes et de machines étaient déjà sur la planète et au commandement de Morrison, ils se disperseraient, supprimeraient les montagnes, raboteraient des plaines, déplaceraient des forêts entières, modifieraient le cours des rivières, fondraient les calottes glaciaires, façonneraient des continents, creuseraient des mers nouvelles, bref, accompliraient tout ce qu’il faudrait pour que le Plan de Travail 35 devienne un centre d’accueil favorable à la civilisation technologique unique et exigeante de l’homo sapiens. »

Cette nouvelle visionnaire et pleine d’imagination illustre à merveille l’art de Robert Sheckley. Pourfendeur acerbe de la société américaine et de son American Way of Life, il s’attaque ici à l’arrogance du productivisme capitaliste et de ses serviteurs, et à la soif d’expansion de l’humanité qui ne peut s’étancher qu’au détriment des minorités, des cultures locales et de la nature. « La montagne sans nom » (titre original : « The Mountain Without a Name ») est parue aux États-Unis en 1955 et en France en 1969 dans la revue Fiction, n° 192. Elle a été reprise en 1981 dans le recueil collectif intitulé La montagne sans nom et autre récits sur la nature (Gallimard, Folio Junior), qui comprend aussi des nouvelles de Ray Bradbury, Christian Grenier, Gérard Klein, Robin Scott, Alfred Eton Van Vogt…

x 11 17 70 p. Pigeon, canard et patinette T Guichen Fred B roman, anticipation SF 2016 14/01/16 9782369350477 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 7,00 € 7.00 actuellement indisponible
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An 103 après La Catastrophe. Quelque part sur les côtes bretonnes.

D’abord, il y a Le Secteur, un petit coin tranquille, bien protégé par une enceinte de terre, de roches et de béton haute de 20 mètres ; derrière, trois villages coupés du monde extérieur et administrés par une trentaine d’individus solidaires, doux comme des agneaux et rongés par les mutations mais tellement heureux de (sur)vivre.

Il y a Patinette, un bon gars au pied bot et aux bras trop courts, sa soeur Hermeline, frappée de progeria mais tellement adorable, et Canard, le cousin, dont la tumeur galopante au cerveau n’entame pas la joie de vivre. Et puis, il a Pigeon, le maire de la communauté, fragilisé par sa taille de géant mais toujours présent pour ses amis, Globule, Jacotte, Moignons, La Bouquin et les autres.

Seul lien avec l’état, le Contremaître supervise l’activité de tout ce petit monde, car ils ont l’insigne honneur de s’occuper, d’entretenir, de dorloter le réacteur numéro 2 de La Centrale, responsable de La Catastrophe du 18 mai 1970, il y a un siècle de cela. Mais la nouvelle est tombée : le gouvernement a décidé d’arrêter les frais ; cette cour des miracles n’est plus rentable et on dit qu’une guerre couve, alors.

Alors, que vont devenir Pigeon, Canard, Patinette et les autres ? Quel est ce formidable lien qui les unit tous ? Quel avenir pour ces enfants de l’atome dans un monde qu’ils ne connaissent pas ? Et s’ils étaient le salut de l’Humanité ?

Ce livre est le résultat du concours d’écriture lancé par le passager clandestin sur les thèmes de la terreur nucléaire, du complexe militaro-industriel, du mensonge d’État et du contrôle politique.

Les membres du comité de lecture étaient Jean-Pierre Andrevon, Nicolas Bayart, Dominique Bellec et Frédérique Giacomoni des éditions le passager clandestin, Philippe Lécuyer, directeur de la collection Dyschroniques, Étienne Angot, libraire spécialisé science-fiction à la librairie Le merle moqueur à Paris, Mathias Échenay, directeur des éditions La Volte, et Hubert Prolongeau, journaliste et écrivain.

x 11 17 51 p. Audience captive T Griffith Ann Warren B roman, anticipation publicité, SF 2016 16/02/16 9782369350491 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 5,00 € 5.00 remplacé >>(2021)
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Qu’il fait bon vivre dans l’Amérique des époux Bascom. Maman est à sa place, dans sa belle cuisine, aidée dans ses tâches par des messages publicitaires qui lui disent quand et avec quoi remplir son frigo. Il y a les deux magnifiques enfants de la maisonnée, totalement accros aux jingles délivrés par leur boîte de céréales préférées. Et puis il y a Papa, qui travaille avec tant de fierté pour la Société de Ventriloquie Universelle des Etats-Unis, fleuron de l’Amérique, pourvoyeuse de bonheur et chien de garde du devoir constitutionnel à consommer ; Papa qui déborde d’imagination pour faire acheter ses concitoyens.

Et personne ne peut échapper à cette fièvre acheteuse institutionnalisée. Personne, sauf Grand-mère, qui sort de prison, une vraie terroriste qui a refusé de se laisser bouffer par la publicité et qui débarque chez les Bascom. Mais est-elle vraiment décidée cette fois à subir le matraquage que son gendre souhaite lui imposer à elle comme à tout le pays ? Sous des dehors légers, la charge est sans appel.

Voilà à quoi pourrait bien ressembler une société livrée toute entière aux appétits et à la imagination sans limite des marques et de leur service marketing. Ciblage comportemental, marketing viral, publicité contextuelle, si le tableau fleure bon les années 1950, la force de sa vision reste intacte.

x 11 17 130 p. Faute de temps T Brunner John B roman, anticipation SF 2015 16/06/15 9782369350392 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 7,00 € 7.00 sur commande ?
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En 1963, John Brunner imagine un monde hanté par le ressentiment des générations futures. Une nuit, Max Harrow est arraché brutalement à un cauchemar par la sonnerie de la porte d’entrée. Un agent de police vient de secourir dans la rue un homme inconscient, à la maigreur effroyable... Cette longue nouvelle porte la trace de la terreur qu’inspira le nucléaire dans le monde de la Guerre Froide. Mais son originalité - qui justifie pleinement son entrée dans la collection Dyschroniques - repose moins sur l’expression de cette peur présente que sur la conviction du risque écrasant que fait peser cette menace sur le futur de l’humanité.

Un exemple efficace et glaçant de recours à l’un des thèmes fondateurs de la science fiction, celui du voyage temporel. Parue pour la première fois en 1963, "Some Lapse of time" a été traduite en français sous le titre "Faute de temps" par George W. Barlow pour Le Livre d’Or de la science-fiction, n° 5049, consacré à Brunner, en 1979. Ce texte n’avait jamais été republié en France depuis cette date.

x 11 17 78 p. Frank Merriwell à la Maison Blanche T Moore Ward B roman, anticipation SF 2014 11/10/14 9782369350217 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 6,00 € 6.00 sur commande ?
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En 1973, Ward Moore imagine la machine politique ultime. Stevenson Woolsey, qui a lu deux fois Finnegans Wake entièrement et n’embrasse jamais les bébés, est un magnat politique amoureux d’Aurélie van Ten Bosch, le plus pur idéal de fille de savant fou. Or, la dernière invention de ce savant va révolutionner le combat politique, et changer la vie de Stevenson. Cette invention, c’est Frank Merriwell, robot de son état, qui va rafler toutes les élections jusqu’à la fonction suprême...

Adepte de la satire, Ward Moore (1903-1978) offre une vision détonante de la politique en général - et du "cirque" politique américain en particulier. La politique n’est qu’une vaste mise en scène délirante où les idées les plus folles et les discours en apparence les plus absurdes trouvent un écho démesuré lorsqu’ils sont débités avec la plus froide logique. Et ce n’est pas la moindre des surprises de cette nouvelle, écrite en 1973, que de découvrir peu à peu la machine politique qu’est Frank Merriwell, fruit de la technologie la plus poussée, se faire le chantre de la lutte contre le progrès, l’apôtre d’un retour à la simplicité des relations humaines et l’avocat de sa propre inutilité politique ! Dyschroniques Des auteurs d’horizons et d’époques différents interrogent la marche du monde, l’état des sociétés et l’avenir de l’homme...

Ecrites entre 1945 et 1975, ces nouvelles préfigurent les traits politiques, technologiques ou écologiques majeurs du monde actuel. Découvrez comment les futurs d’hier sont devenus notre présent !

x 11 17 90 p. Nous mourons nus T Blish James B roman, anticipation SF 2014 11/10/14 9782369350200 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 7,00 € 7.00 3,50 € présent à Plume(s)
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En 1969, Blish imagine un basculement géologique causé par l’espèce humaine. En 1969, Arthur C. Clarke, prestigieux nom de la science-fiction américaine (2001 : l’odyssée de l’espace), propose à trois grandes plumes du genre, Robert Silverberg, Roger Zelazny et James Blish, d’envisager le danger croissant encouru par l’humanité du fait du progrès technologique. Dans sa collection Dyschroniques, le passager clandestin réédite la passionnante spéculation de James Blish : alors que la Terre est victime d’un important réchauffement climatique, et que la pollution a atteint un niveau incontrôlable, le Président Général de la Loge 802 de la Fraternité Internationale des Ingénieurs de l’Hygiène choisit une poignée d’hommes et de femmes pour partir sur la lune contribuer à une nouvelle ère humaine...

Dans cette nouvelle visionnaire, Blish (1921-1975), auteur prolifique et humaniste, montre les conséquences du réchauffement climatique, insiste sur l’incapacité de l’homme à tirer les leçons de ses erreurs et définit assez précisément, un quart de siècle avant qu’elle soit énoncée par Paul Crutzen, la notion d’anthropocène.

x 11 17 75 p. Vent d’est, vent d’ouest T Robinson Frank-M B roman, anticipation SF 2014 06/03/14 9782369350101 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 5,00 € 5.00 2,50 € épuisé, mais encore disponible à Plume(s)
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En 1972, Franck M Robinson imagine un monde où la passion automobile l’emporte sur le besoin de respirer.
x 11 17 71 p. La main tendue T Anderson Poul B roman, anticipation SF 2014 15/02/14 9782369350040 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 6,00 € 6.00 sur commande ?
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En 1950, Paul Anderson imagine l’anéantissement de la diversité culturelle par un impérialisme intergalactique.
x 11 17 155 p. Le royaume de Dieu T Knight Damon B roman, anticipation SF 2014 15/02/14 9782369350033 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 8,00 € 8.00 4,00 € présent à Plume(s)
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En 1954, Damon Knight imagine un monde de violence et de peur délivré par l’empathie.
x 11 17 138 p. La vague montante T Bradley Marion Zimmer B roman, anticipation SF 2013 01/10/13 9782916952970 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 8,00 € 8.00 remplacé >>(2019)
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L’équipage du "Homeward", descendants de l’équipage naufragé du "Starward", premier vaisseau stellaire, a réussi son retour d’Alpha du Centaure vers la planète-mère, la Terre, après 130 années humaines... équivalentes à cinq siècles de contraction espace-temps ! Après une telle séparation, ils s’attendent à trouver sur Terre une technologie surdéveloppée et une humanité colonisatrice d’autres planètes.
Mais la désillusion est grande : le concept de nations n’existe plus, le fédéralisme et l’autogestion régissent la prise de décision collective, la science semble avoir disparu au profit d’une économie primitive fondée sur la commune et l’agriculture, et le véritable progrès est celui de l’épanouissement humain.

Avec une quinzaine d’années d’avance sur le fameux "Rapport Meadows" (1972), Marion Zimmer Bradley développait dans cette novella (l’une des premières qu’elle a écrites) les thèmes encore insolites du rejet de la croissance économique et du recours limité et pragmatique à la technologie.

Lire ce texte aujourd’hui permet plus que jamais de mettre en lumière notre dépendance et notre fascination, proche du fanatisme, à l’égard de l’idée de "progrès technique" : tandis que tout ce que la science rend possible est aveuglément (et massivement) mis en œuvre, ce texte remet les pendules à l’heure en imaginant une humanité qui ne serait plus au service de la technologie qu’elle a créée. Alors que ces questions commencent à peine à s’imposer dans les débats politiques et médiatiques, il est passionnant de redécouvrir l’engagement idéologique et philosophique de Bradley, et de mesurer ce qui le sépare du tout venant, belliqueux ou simplement divertissant, de la SF américaine des années 1950.

x 11 17 96 p. 37° centigrades T Aldani Lino B roman, anticipation SF 2013 01/05/13 9782916952949 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 6,00 € 6.00 remplacé >>(2020)
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En 1963, Lino Aldani imagine une société encadrée par la consommation de masse et le risque de la maladie. "Je suis en règle, voici le thermomètre, les comprimés d’aspirine, les pastilles pour la toux... Ça, c’est la vitamine C ; voici la B-12, l’antiseptique, le leucoplast, la pommade ophtalmologique et l’étui d’antibiotique. J’ai tout ; vous ne pouvez pas me coller une amende". La journée commence mal pour Nicola Berti.

Il est dans le collimateur de la CGM (Convention Générale Médicale) et risque le contrôle sanitaire. Et quand on sort des clous de l’Etat-hygiéniste, il vaut mieux être bien couvert. Car dans cette société, la santé, c’est tout ou rien. Il y a du 1984 et du Meilleur des mondes dans cette nouvelle de Lino Aldani. L’ombre de Kafka n’est pas loin non plus et, avec quelques années d’avance, on peut même y trouver l’humour noir et l’implacable paranoïa du futur Brazil de Terry Gilliam (1985).

Aldani nous donne sa vision effrayante de l’Etat providence, une société bureaucratique où la bonne santé, à force de prévention, est érigée en norme absolue, et où tomber malade ne vous donne aucun droit, sauf celui de mourir dans le mépris le plus total.

x 11 17 128 p. Où cours-tu mon adversaire ? T Bova Ben B roman, anticipation SF 2013 15/06/13 9782916952932 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 8,00 € 8.00 épuisé
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En 1969, Ben Bova imagine une expédition pionnière où la quête de soi se mue en choc des civilisations. Dans un futur lointain. Très lointain. L’équipage du Carl Sagan, vaisseau d’exploration terrien, sort de son sommeil artificiel. Perdus au milieu de la constellation du Grand chien, à des centaines de millions de kilomètres de Sirius, son étoile principale, ces hommes et ces femmes sont en quête de vérités.

Ici, ils espèrent comprendre pourquoi, dans le système solaire qu’ils ont quitté, Titan, le monstrueux satellite de Saturne, abrite une machinerie non humaine, abandonnée, extraordinairement complexe et toujours en fonction. L’expédition en est là de son angoissant questionnement lorsqu’un signe de vie est détecté sur une petite planète apparemment inhospitalière. L’heure est venue d’affronter le passé de l’humanité.

Sous les dehors d’un récit d’aventures à la sauce ethnologique, la nouvelle de Ben Bova interroge quelques-uns des défauts majeurs de l’homme moderne. Son arrogance dominatrice, d’abord, à l’égard de communautés dites primitives ; son incapacité suicidaire à partager avec elles des racines et un destin communs ; sa volonté maladive de toute puissance au risque de se perdre. Pris entre une tribu maintenue à l’âge de pierre et la présence quasi divine de cette machinerie inquiétante sur Titan, l’équipage se retrouve peut-être finalement face à son propre avenir.

Bien peu reluisant.

x 11 17 73 p. Le testament d’un enfant mort T Curval Philippe B roman, anticipation SF 2013 15/01/13 9782916952772 Passager clandestin Dyschroniques Littérature -poches 6,00 € 6.00 actuellement indisponible
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En 1978, Philippe Curval imagine le regard d’un nouveau-né sur un monde sans avenir. XXIe siècle. Un mal mystérieux et incurable frappe les nouveaux-nés du monde entier : après quelques mois d’une maturation psychologique accélérée, l’enfant dépérit et meurt immanquablement. Après la mise au point d’un enregistreur-décodeur, l’humanité est enfin capable d’entrer dans l’esprit de ces enfants et d’en saisir les ressorts suicidaires.

Trop tard, sans doute. Bienvenue dans le monde sans espoir des « hypermaturés ». À travers une écriture viscérale, Philippe Curval nous plonge avec délectation dans les méandres émotionnels, fantasmatiques et primordiaux du nouveau-né, et confronte la vision de l’enfant en construction à une société sourde et aveugle. Chez Curval, l’humanité court à sa perte en privilégiant sa soif d’expansion, de domination et de conquête, au détriment de l’essentiel, symbolisé par cet enfant incompris dont nous partageons les découvertes, l’incompréhension, la solitude, la curiosité et finalement le désir de mort.

Ceux qui découvrent Philippe Curval aujourd’hui ne savent sans doute pas tout ce que la science-fiction hexagonale lui doit. Né le 27 décembre 1929 à Paris, il s’y livre corps et âme dès le début des années 1950 et ne cessera jamais de l’enrichir de son imagination sans limites et de son style dynamique. Toujours actif – voir son blog www.quarante-deux.org – Curval est resté un ardent défenseur du genre et un visionnaire iconoclaste et libre.

« Dyschroniques » exhume des nouvelles de science-fiction ou d’anticipation, empruntées aux grands noms comme aux petits maîtres du genre, tous unis par une même attention à leur propre temps, un même génie visionnaire et un imaginaire sans limites. À travers ces textes essentiels, se révèle le regard d’auteurs d’horizons et d’époques différents, interrogeant la marche du monde, l’état des sociétés et l’avenir de l’homme.

Lorsque les futurs d’hier rencontrent notre présent...


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