masquer rechercher un article par : ? | ||
présent : dans texte : titre seul : exacte : ![]() |
||
Contacts|Qui sommes-nous|Liens|Agenda|soldes | ||
recherche avancée |
![]() |
![]() |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
+ |
![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() | larg. | haut. | pages | titre – + | auteur |
type![]() |
thème![]() | parution + | ean | éditeur | collection |
rayon![]() | prix |
IAD![]() |
disponibilité ? ![]() |
||||||||||||||||||||||
x |
![]() |
![]() |
15,2 | 24 | 530 p. |
Zomia
ou l’art de ne pas être gouverné
T
![]() |
C. Scott James | essai | ethnologie | 2013 14/02/13 | 9782021049923 | Seuil |
![]() |
Politique et société | 27,00 € 27.00 | remplacé >>(2019) | |||||||||||||||||||||||
AA
AA
Depuis deux mille ans, les communautés montagneuses d’une vaste région d’Asie du Sud-Est refusent obstinément leur intégration à l’État. Zomia : c’est le nom de cette zone d’insoumission qui n’apparaît sur aucune carte, où les fugitifs – environ 100 millions de personnes –, se sont réfugiés pour échapper au contrôle des gouvernements des plaines. Traités comme des « barbares » par les États qui cherchaient à les soumettre, ces peuples nomades ont mis en place des stratégies de résistance parfois surprenantes pour échapper à l’État, synonyme de travail forcé, d’impôt, de conscription. Privilégiant des modèles politiques d’auto-organisation comme alternative au Léviathan étatique, certains sont allés jusqu’à choisir d’abandonner l’écriture pour éviter la consignation, synonyme d’appropriation de leur mémoire et de leur identité. Poursuivant les intuitions et travaux de Pierre Clastres et Michel Foucault, l’auteur nous propose une étonnante contre-histoire de la modernité. Car Zomia met au défi les délimitations géographiques traditionnelles et les évidences politiques, et pose des questions essentielles : que signifie la « civilisation » ? Que peut-on apprendre des peuples qui ont voulu y échapper ? Quelle est la nature des relations entre États, territoire, populations, frontières ? Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la disparition de la rebelle Zomia paraît inéluctable. Mais son histoire nous rappelle que la « civilisation » peut être synonyme d’oppression, et que le sens de l’histoire n’est aussi pas univoque qu’on le croit. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
x |
![]() |
![]() |
15,5 | 24 | 297 p. |
Homo domesticus
T
![]() |
C. Scott James | essai | préhistoire | 2019 03/01/19 | 9782707199232 | la Découverte |
![]() |
Hors Collection Decouverte | Divers -sciences | 23,00 € 23.00 | présent à Plume(s) | ||||||||||||||||||||||
AA
AA
Aucun ouvrage n’avait jusqu’à présent réussi à restituer toute la profondeur et l’extension universelle des dynamiques indissociablement écologiques et anthropologiques qui se sont déployées au cours des dix millénaires ayant précédé notre ère, de l’émergence de l’agriculture à la formation des premiers centres urbains, puis des premiers États. C’est ce tour de force que réalise avec un brio extraordinaire Homo domesticus. Servi par une érudition étourdissante, une plume agile et un sens aigu de la formule, ce livre démonte implacablement le grand récit de la naissance de l’État antique comme étape cruciale de la "civilisation" humaine. Ce faisant, il nous offre une véritable écologie politique des formes primitives d’aménagement du territoire, de l’"auto-domestication" paradoxale de l’animal humain, des dynamiques démographiques et épidémiologiques de la sédentarisation et des logiques de la servitude et de la guerre dans le monde antique. Cette fresque omnivore et iconoclaste révolutionne nos connaissances sur l’évolution de l’humanité et sur ce que Rousseau appelait "l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes". |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
x |
![]() |
![]() |
11 | 18 | 880 p. |
Zomia ou l’art de ne pas être gouverné
Une histoire anarchiste des hautes terres d’Asie du sud-est
T
![]() |
C. Scott James | essai | ethnologie | 2019 29/05/19 | 9782757878231 | Points |
![]() |
Points Essai | Divers -sciences | 12,30 € 12.30 | présent à Plume(s) | ||||||||||||||||||||||
AA
AA
James C. Scott propose ici une étonnante contre-histoire de la modernité. Depuis deux mille ans, les communautés d’une vaste région montagneuse d’Asie du Sud-Est refusent obstinément leur intégration à l’État. Zomia : c’est le nom de cette zone d’insoumission qui n’apparaît sur aucune carte, où environ 100 millions de personnes se sont réfugiées pour échapper au contrôle des gouvernements des plaines. Traités comme des « barbares », ces peuples nomades ont mis en place des stratégies de résistance parfois surprenantes pour échapper à l’État, synonyme de travail forcé, d’impôt, de conscription. Zomia nous rappelle que la « civilisation » peut être synonyme d’oppression et que le sens de l’histoire n’est pas aussi univoque qu’on le croit. Traduit de l’anglais par Nicolas Guilhot, Frédéric Joly et Olivier Ruchet |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
x |
![]() |
![]() |
9,5 | 17,5 | 240 p. |
Petit éloge de l’anarchisme
T
![]() |
C. Scott James | essai | anarchisme | 2019 21/03/19 | 9782895963004 | Lux |
![]() |
Lettres Libres | Politique et société | 14,00 € 14.00 | sur commande ? | ||||||||||||||||||||||
AA
AA
Loin d’être un manifeste dogmatique, ce Petit éloge de l’anarchisme célèbre la faculté d’exercer son jugement moral et sa créativité en toute liberté. A partir d’exemples tirés de la vie quotidienne et de l’histoire, James C. Scott analyse les notions d’autonomie, de dignité, de justice et de résistance. S’en dégage un plaidoyer pour l’insubordination sous toutes ses formes et dans toutes les circonstances - au travail, dans la rue, à l’université et dans les maisons de retraite. Manuel d’exercices de l’esprit pour voir et agir dans le monde comme un anarchiste, ce livre s’adresse avant tout à ceux qui ne se considèrent pas comme tel. A sa lecture, ils apprendront sans doute qu’ils partagent plusieurs des valeurs défendues par ces "dangereux extrémistes de gauche". Les libertaires, quant à eux, y redécouvriront l’origine de certaines de leurs convictions. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
x |
![]() |
![]() |
15,5 | 24 | 600 p. |
L’oeil de l’État
Les grandes visions de transformation de la condition humaine et leurs échecs
T
![]() |
C. Scott James | essai | 7 janvier 2021 07/01/21 | 9782348057359 | la Découverte |
![]() |
Politique et société | 28,00 € 28.00 | présent à Plume(s) | ||||||||||||||||||||||||
AA
AA
Pourquoi, malgré des intentions parfois sincères et orientées vers le bien-être de leurs populations, les États modernes les ont-ils si souvent malmenées, voire meurtries ? Pourquoi, malgré les moyens colossaux mis en œuvre, les grands projets de développement ont-ils si tragiquement échoué et ravagé l’environnement ? Dans cette recherche foisonnante, James Scott démonte les logiques bureaucratiques et scientifiques au fondement de ces projets « haut-modernistes », poussant à toujours plus de lisibilité et de contrôle sur la nature et les sociétés humaines. À partir d’une large palette d’études de cas allant de la foresterie scientifique à la création des premiers recensements et des noms propres, de la doctrine révolutionnaire de Lénine à celle de Le Corbusier en matière d’urbanisme, et de la collectivisation de l’agriculture soviétique aux politiques de villagisation en Tanzanie et ailleurs, Scott dénonce ces entreprises de planification autoritaire qui finissent par appauvrir et étouffer le monde physique et social. En appuyant leur pouvoir sur des formes de classification, de standardisation et d’abstraction, ces projets tendent tous à négliger les mécanismes et les processus informels d’ajustement pourtant essentiels à la préservation d’ordres sociaux viables. Ils échouent aussi car ils marginalisent les savoirs locaux de celles et ceux qu’ils ciblent. À l’encontre de ces approches autoritaires centralisées et surplombantes, Scott défend le rôle de formes de savoirs plus modestes, étroitement liées à l’expérience pratique et davantage capables d’adaptation au gré des circonstances. |